Austérité : les internautes algériens répondent au ministre des Finances

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Les dernières déclarations faites mardi 20 janvier par le ministre des Finances, Mohamed Djellab, concernant les subventions de certains services publics suscitent de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Sur la toile, certaines voix s’élèvent pour dénoncer ces nouvelles mesures d’austérité, pendant que d’autres dénoncent une réalité déjà bien assez difficile pour les Algériens.

Nous n’avons connus que des moments difficiles !

Lors de son audition devant la Commission des affaires économiques et financières au Conseil de la Nation, le ministre des Finances a appelé les citoyens algériens à assumer leurs responsabilités.

A la suite de ces déclarations, les internautes algériens rappellent sur Facebook « Une réalité assez difficile au quotidien ». Hamdane Meraihi écrit : « On a jamais eu de temps faciles ». Said Tellal pose le même constat : « Le gouvernement prépare le peuple algérien pour des moments difficiles, nous peuple Algérien, nous avons connu que des moments difficiles !… ».

Toujours sur Facebook, pour Sofi Sofia rien ne change, ce n’est qu’une crise de plus à laquelle devra faire face le peuple algérien qui, même dans les meilleurs moments, n’a jamais profité de la rente pétrolière, selon elle : « Nous on vit déjà un temps difficile. Jamais de bonnes nouvelles dans ce bled, tout cela parce que le prix du pétrole chute. Le hic c’est que quand les prix étaient au beau fixe on a rien vu, ni eu pareille ça grimpe ou ça chute misère ! C’est triste ».

Sur Twitter les déclarations du ministre des finances ne passe pas inaperçues.

Pourquoi ne pas penser à d’autres solutions!

Selon Mohamed Djellab, «l’aspect social du service public alourdit la charge du Trésor public en raison de l’importance des subventions destinées aux transferts sociaux ». Les internautes algériens quant à eux sont d’un tout autre avis.

Sur Facebook, Mouh Ahmed Mouh propose d’autres solutions : « Commencez déjà à rapatrier l’argent détourné, et demandez pardon au peuple algérien ». Salah Fh est du même avis : « Avant d’agir sur la santé, il faut réduire la facture des importations, lutter contre la surfacturation et la corruption, et opter pour d’autres solutions, au lieu de prendre pour cible le peuple ».


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