Le responsable de la sécurité publique, Aissa Naïli, à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a détaillé, ce mercredi 16 avril, le plan de sécurisation de la présidentielle du jeudi 17 avril. « C’est un plan en trois étapes : la première est la sécurisation des meetings et des déplacements des candidats, la deuxième est la sécurisation des centres de vote (4 600) qui regroupent 27 582 bureaux de vote et la troisième est relative à l’après (17 avril) », a-t-il expliqué au cours d’une rencontre avec la presse à l’École de police d’Alger.
« 186 000 policiers sont mobilisés sur le terrain pour la couverture sécuritaire de l’opération de vote », a-t-il ajouté dans une courte déclaration de près de 6 minutes.
Aïssa Naïli a assuré que la police n’est pas en « état d’alerte ». « Nous avons une organisation interne qui nous permet d’utiliser tous les moyens », dit-il. Le responsable de la sécurité publique affirme également n’avoir aucune appréhension sur la gestion de l’après-17 avril.
Interrogé sur la gestion de la situation à Ghardaïa, il a précisé que cette wilaya ne constituait pas une « exception ». « Sauf qu’il y a des préoccupations qui ont été prises en charge dans le cadre du renforcement de la sécurité », a-t-il noté.
