Le directeur de la sécurité publique, Aïssa Naïli, a annoncé, ce samedi 6 septembre, la création « à titre expérimental » d’une Brigade de sécurité routière (BSR) à Alger. Celle-ci aura « Pour mission de réprimer les infractions génératrices d’accidents commises en circulation, notamment, les manœuvres et dépassements dangereux, le non respect des distances de sécurité, la circulation des poids lourds sur la voie de gauche, etc », a précisé M. Naïli lors d’une conférence de presse.
Toujours au chapitre de la gestion de la circulation et de la sécurité routière, la police compte élever « au maximum, la probabilité des sanctions pour les auteurs d’infractions génératrices d’accidents. »
Elle annonce également « l’intensification des contrôles mobiles et inopinés en vue d’une plus grande efficacité » et « l’identification et le signalement aux autorités concernées, des points noirs en matière d’accidents de la circulation. »
Pour protéger les représentations diplomatiques et les sites sensibles, la DGSN va multiplier « les patrouilles mobiles au niveau de l’ensemble de ces secteurs. » Elle compte, aussi, décréter « l’interdiction absolue de l’arrêt et du stationnement aux abords immédiats de ces infrastructures. »
Concernant les écoles, la police à l’intention d’élever, dès dimanche, le niveau « de présence des brigades de sécurité routière aux abords des établissements scolaires et sur les axes routiers implantés dans des zones à fort taux d’accidents. »
La DGSN compte, également, travailler sur la « réfection, en collaboration avec les autorités locales, de la signalisation horizontale et verticale des routes. »
Durant l’année scolaire 2013-2014, ses services ont enregistré « 65 morts et 2 837 blessés dans la tranche d’âge située entre 5 et 15 ans. »
Par ailleurs, « Une baisse respective de 4,41% pour les décédés et de 10,10% pour les blessés, comparativement à la période scolaire 2012-2013 », selon la même source.
