Forte hausse du nombre de morts dans les accidents de la route en quatre mois

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Les routes algériennes sont de plus en plus dangereuses. Depuis le début 2014, 961 personnes ont trouvé la mort et 13 815 autres blessées dans 9 047 accidents de la route, a indiqué, ce dimanche 4 mai, le directeur général du Centre national de prévention et de la sécurité routière El Hachemi Boutalbi, rapporte l’agence APS.

M. Boutalbi a relevé, lors d’une conférence de presse, une « hausse considérable et inquiétante » en matière de victimes des accidents de la route enregistrés lors des quatre premiers mois de l’année 2014, comparativement à la même période de l’année 2013.

Le nombre de morts suite aux accidents de la route a augmenté de 16,06 %, alors que le nombre des blessés a crû de 0,66%, selon la même source.

Il a rappelé qu’une augmentation de morts et de blessés suite à des accidents de la route avait été également enregistrée en 2013 comparativement à 2012. Les statistiques ont démontré que le nombre des morts et des blessés a augmenté respectivement de 2% et de 0,64%.

M. Boutalbi a néanmoins souligné que cette augmentation devrait être liée à l’extension du parc automobile national qui a connu une augmentation de 15% par rapport à la même période en 2013.

Plusieurs procédures sont en cours de préparation en vue de faire face à cette situation, a indiqué le directeur général du Centre national de prévention et de la sécurité routière. Il s’agit, entre autres, de texte législatif concernant l’équipement des véhicules de transport en commun (9 voyageurs) et les véhicules de transport de marchandises excédant les 3,5 tonnes d’un appareil dit Chronotachygraphe qui est en préparation et qui sera soumis au gouvernement.

Il a expliqué que cet appareil permettra de calculer la distance parcourue par le véhicule, sa vitesse et ses temps d’arrêt. Ces données permettront aux forces de sécurité de contrôler certains paramètres comme les limitations de vitesse et le respect du temps d’arrêt.

La complaisance des services de sécurité avec les chauffards, le mauvais état des routes, dégradées et mal éclairées la nuit et l’absence de rigueur dans la délivrance du permis de conduire sont à l’origine cette tragédie. Les services de sécurité en charge de la sécurité routière se contentent d’une surveillance passive des routes, via des barrages fixes. Les patrouilles de la gendarmerie et de la police ont quasiment disparu des routes du pays, laissant les chauffards faire régner la terreur.


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