Mort d’Ebossé, violence dans les stades et barrages dans la capitale : les réponses de la police (Vidéo)

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Le directeur de la sécurité publique à la DGSN, Aïssa Naïli, est revenu, ce samedi 6 août, sur l’affaire Ebossé et de la violence dans les stades lors d’une conférence de presse à Alger. « L’affaire est prise en charge par le Parquet général. Cela dit, en ce qui concerne la violence dans les stades, le directeur général de la sûreté nationale était le premier à tirer la sonnette d’alarme », a-t-il lancé d’emblée. « Au cours des 62 ou 64 matchs organisés au Brésil (dans le cadre de la Coupe du monde, ndlr), le seul qui a utilisé le fumigène est un Algérien ! », a-t-il fait remarquer.

Et la violence n’est pas seulement dans les infrastructures sportives, a rappelé l’intervenant. « Est-ce que la violence est seulement dans les stades ? Est-ce que la violence sur les routes et dans les quartiers n’est pas de la violence ? », a insisté M. Naïli en assurant que la DGSN travaille pour éradiquer toutes les formes de violences et appelant toutes les parties concernées à s’impliquer.

« Dans le domaine de la violence dans les stades, nous avons organisé une rencontre internationale (…). Nous avons contribué à l’enrichissement de la loi des sports par la mise en œuvre de propositions », a-t-il dit en assurant que son institution était prête à aller « plus loin et à faire plus d’efforts. »

M. Naïli avait annoncé, le 23 septembre 2013, les dispositions prises alors par la DGSN pour renforcer la sécurité au sein des infrastructures sportives. Il s’agissait notamment du « signalement aux autorités concernées de toutes les insuffisances relevées au niveau des infrastructures sportives qui, éventuellement, pourraient avoir des incidences sur la sécurité publique ».

« Les barrages sont sécurisants pour les citoyens ! »

Interrogé sur le nombre des barrages de la police dans la capitale, le directeur de la sécurité publique n’a donné aucune approximation. « C’est un sujet à deux volets. Il y a des barrages de police mis en place dans le cadre du plan de sécurité globale de la capitale et pour des raisons que vous connaissez », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « certains barrages sont mis en place dans le cadre du travail policier suite à certaines informations. Ils sont là de façon conjoncturelle pour traiter un problème ou pour un événement. »

Selon lui, le nombre de barrages peut varier tout au long de la semaine. « Le nombre peut être important le jeudi et mercredi non. Pour préciser le nombre à l’avance, ce n’est pas possible », a-t-il assuré.

« Ces barrages sont sécurisants pour les citoyens. Ils sont mis en place pour réprimer les infractions mais également pour la sécurité globale de la capitale à l’encontre d’une éventuelle menace et vous savez de quoi il s’agit », a-t-il conclut.


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