Les fruits, les légumes, les viandes et les poissons toujours plus chers

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La hausse des prix des fruits et légumes persiste encore, a-t-on constaté, ce jeudi 26 mars, au marché du centre ville d’Alger. La pomme de terre et l’oignon sont affichés entre 90 et 95 DA le kilogramme. La courgette est cédée à 100 DA.

D’autres légumes ont également été touchés par cette hausse des prix. La carotte et les navets, qui étaient, il y a à peine dix jours, à 60 DA le kilogramme sont passés à 70 DA. Les petits pois sont affichés à 100 DA le kilo alors qu’ils font partie des légumes saisonniers. Une hausse « injustifiée » selon les consommateurs. Quant aux fèves et aux artichauts, ils sont cédés à partir de 65 DA le kilogramme.

La flambée des prix touche également les fruits

En outre, les prix des fruits sont relativement chers. La banane est à 200 DA le kilo, les pommes varient entre 60 et 180 DA le kilogramme. La fraise est affichée à partir de 250 DA.

Par ailleurs, les oranges sont cédées entre 150 et 180 DA. « Je n’arrive pas à comprendre comment les oranges sont encore chers, alors qu’ils proviennent de nos vergers », s’interroge un consommateur.

« Les intempéries », l’éternel alibi des commerçants

Les commerçants, comme à l’accoutumé, se défendent en justifiant la hausse de prix par des raisons liées aux intempéries. « Nous n’avons pas pu s’approvisionner à cause des intempéries. Elles ont également détruit certaines cultures,  les prix ne vont donc pas baisser les semaines qui viennent », prédit le revendeur.

Les viandes hors de prix

Les viandes sont hors de portées des bourses moyennes. La viande de veau ne descend pas sous la barre des 800 DA, en raison du manque « de viandes rouges », selon un boucher. « Depuis quelques semaines, nous sommes obligés de s’approvisionner des wilayas de Djelfa et de M’sila », argumente-il.

Quant au poulet, les prix sont un peu plus raisonnables. Le kilogramme est affiché à 250DA. Alors que le poisson est « exposé juste pour la publicité », pour reprendre le commentaire d’une sexagénaire. « Le poisson on le regarde seulement, on ne peut pas l’acheter. C’est le printemps et la sardine est cédée à 500 DA le kilogramme. C’est excessivement cher », estime-t-elle. Pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette hausse, l’Association de la protection des consommateurs (Apoce) a lancé une campagne afin de boycotter les poissons pour le 15 avril prochain.


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