Les deux auteurs de l’enlèvement, suivi de l’assassinat du jeune commerçant ambulant, Amirouche Mebrek, en janvier 2014, ont été condamnés à la peine capitale. Le verdict a été rendu tardivement dans la soirée du dimanche 1er mars.
Poursuivi pour « assassinat avec préméditation », « enlèvement et demande de rançon », les deux accusés dans cette affaire, Amroun Youcef et Oultaf Madjid, ont nié les faits. Amroun Youcef, le dernier à être en compagnie de la victime, a tenté d’imputer l’assassinat aux terroristes.
Mais le scénario développé par Amroun Youcef qui n’a été arrêté que le 1er février 2015, soit une année après les faits, n’a pas tardé à être rattrapé par les preuves scientifiques étalées par le Procureur de la République.
Aussi grave que l’affaire Gourdel
Lors de son réquisitoire, le représentant du Parquet a estimé que « l’affaire d’Amirouche Mebrek n’est pas moins grave que celle du français Hervé Gourdel, décapité par des terroristes en septembre dernier ». D’où, pour lui, la nécessité d’une peine à la hauteur du choc subi par la population et du calvaire vécu par la famille de la victime et de toute la population de cette région, qui a longtemps subi les affres de ce phénomène des kidnappings.