VIDÉOS. Les membres de la CNLTD haussent le ton

CNLTD

Les membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) ont improvisé, ce samedi 14 février, une marche de l’hôtel Safir (Ex-Aletti) vers la Grande Poste, dans le centre ville d’Alger. L’action a été décidée après le refus de l’administration de les autoriser à tenir leur conférence thématique autour des « Conditions de la transparence des élections » à l’hôtel Safir. Arrivés à la Grande Poste, les leaders de la CNLTD ont pris la parole au cours d’un petit rassemblement.

Mohcine Belabbas : « On va aller vers la rue ! »

« On déclare devant tout le monde qu’on va réitérer l’appel (au peuple) pour rejeter le refus des autorités concernant l’organisation des manifestations », a déclaré Mohcine Belabbas, président du RCD.

«On va aller vers la rue pour reconquérir notre droit au rassemblement, à l’organisation et au travail politique », a-t-il menacé en rappelant que la demande de la « commission a un seul objectif : recouvrir le droit de choisir, donc sa souveraineté ».

Abderrazak Mokri : « Le pays est entre les mains de la mafia»

Le président du MSP a estimé que l’interdiction qui leur a été signifiée pour l’organisation d’une conférence thématique prouve que « le système politique est contre les libertés et veut faire taire les voix discordantes ». « Aujourd’hui, le pays est entre les mains de la mafia et des lobbies financiers qui exploitent nos richesses et notre histoire », a tonné Abderrezak Mokri avant d’ajouter : « On ne peut pas permettre à ces gens de se l’approprier. L’affaire n’est pas celle des partis politiques seulement ! ».

Djilali Sofiane : « Ils nous poussent vers la rue ! »

Djilali Sofiane, président de Jil Jadid, a accusé le pouvoir de pousser l’opposition vers la rue. « Au lieu de nous laisser organiser des conférences, ils nous poussent vers la rue », a-t-il dit. « Il faut que les gens comprennent que c’est un travail pour bâtir notre pays », a-t-il ajouté.

Lakhdar Benkhelaf, du Front pour la justice et le développement (FJD), a rappelé que les autorités « ont tout fermé devant l’opposition et les partis agréés ».


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