Conférence du consensus du FFS : le parti d’Amar Ghoul pose ses conditions

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Le FFS cumule les déceptions. Après le FLN et le RND, c’est au tour de TAJ, le parti du ministre des Transports Amar Ghoul, d’imposer ses conditions pour prendre part à la conférence du consensus national du plus vieux parti d’opposition, prévue les 23 et 24 février. La réunion qui a regroupé la direction des deux partis, ce jeudi 12 février, n’a pas été  sanctionnée par une décision claire et définitive de la part de TAJ.

Mais les déclarations de son patron laissent entendre que ce parti n’est pas très enthousiaste à l’idée d’assister à ladite conférence. « J’estime que cette initiative politique est grande et importante, mais à mon humble avis, elle nécessite plus de temps et d’avantage d’efforts pour être concrétisée», a estimé Ghoul devant les journalistes, lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti à Alger, au terme du face à face qui a duré près d’une heure. A l’image du Secrétaire général du FLN Amar Saadani et du chef du RND Abdelkader Bensalah, le patron de TAJ a fixé des lignes rouges pour le FFS.

Bannir le concept de la transition

Au sommet de cette liste de conditions, le respect de « la légitimité des institutions». Un sujet  non négociable pour le ministre des Transports. TAJ veut bannir le concept de « la transition» de l’ordre du jour de la conférence du consensus. Selon lui, «la situation dans le pays « n’est pas inquiétante», d’ailleurs personne ne peut affirmer «qu’on vit une crise.». L’autre condition arrêtée par Ghoul a trait au projet de la révision de la Constitution. Pour le président de TAJ, ce dossier doit être abordé dans le cadre de la feuille de route, élaborée par le président Bouteflika.

Enfin, TAJ pense que la conférence du FFS  peut être une occasion de discuter des défis économiques et sociaux, auxquels fait face le pays. Mohamed Nebbou, Premier Secrétaire du FFS reste optimiste et annonce que l’initiative de son parti « se porte bien », en dépit de « tout ce qui se dit ».


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