Conférence du FFS – Après le FLN, le RND pose ses conditions

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Le FFS est sorti déçu de la réunion qu’il a tenue, ce samedi 7 février, avec Abdelkader Bensalah. Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS voulait arracher un « oui » au RND pour sa Conférence du consensus national. Peine Perdue. Le RND se dirige même, selon nos sources, vers le boycott de cette réunion.

« Nous avons tenu un débat très franc avec le FFS, un parti que nous respectons beaucoup », précise une source du RND à TSA. Beaucoup de questions ont été posées par la direction du RND au FFS durant ce face à face tenu à huis clos.

« Bensalah a fait savoir qu’il était quasiment impossible pour le parti de donner son avis favorable pour la Conférences du 24 sans connaître l’ordre du jour et la liste des participants », poursuit notre source. Or, la direction du FFS était incapable d’être « précise sur ces deux points ».

Jeudi, Amar Saâdani, patron du FLN avait formulé les mêmes réserves, laissant entendre que la participation de son parti à la Conférence du FFS était loin d’être acquise.

« Le FFS nous a remis un document qui revient, mais pas dans le détail, sur le bilan des consultations et les grands axes de la Conférence », poursuit notre interlocuteur. Ce n’était pas suffisant pour lever les équivoques, « Il ne suffit pas de donner les grands axes de la Conférence, on veut connaître les détails. Notamment l’objectif de la réunion, les réformes prônées par le FFS. Ce qui se cache derrière le volet de l’éthique politique inscrit à l’ordre de jour de cette conférence », explique un membre du RND ayant assisté à cette réunion. En sommes pour le RND, l’initiative du FFS reste ambigüe, « floue et a besoin d’être murie ».

LE FFS prêt à revoir la date de la Conférence

Dans la vision du RND, le consensus doit se faire actuellement autour de la Constitution et des réformes engagées par le président. « Un processus auquel le RND a adhéré depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir », rappelle notre source. Aller à la Conférence du FFS pourrait contenir « des risques ». Pour le RND, il est également «  hors de question » de s’assoir autour de la même table que des partis, des associations ou des personnalités qui revendiquent «  un retour à la légitimité » en contestant le président.

Le RND reproche aussi au FFS d’avoir arrêté une date pour la Conférence sans consulter les acteurs politiques approchés. Sur ce point la direction du FFS a informé Abdelkader Bensalah de « la possibilité de revoir la date de la Conférence ».

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