Initiative du MSP : Mokri répond à Saadani 

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Abderrazak Mokri, président du MSP, réagit aux propos tenus par le Secrétaire général du FLN, concernant l’initiative de son parti. « M. Saadani était correct. Je suis d’accord avec lui. Si nous avons quelque chose à dire au pouvoir, ce n’est pas au FLN qu’on va s’adresser ! », répond M. Mokri.

Dans une déclaration à TSA, Amar Saadani a indiqué qu’il refuse « de jouer le rôle du facteur » et que si le « MSP a quelque chose à dire au pouvoir, il n’a qu’à s’adresser directement aux institutions ».

« L’erreur du FFS »

« On ne peut pas commettre l’erreur du FFS. Une erreur qu’on a critiquée. Le FLN est un outil du pouvoir. C’est un parti qui se présente comme un appareil. Si on décide de discuter avec les appareils, on le fera en premier lieu avec le FLN », ajoute le chef du MSP qui affirme n’avoir émis aucune demande pour une rencontre avec le FLN.

Abderrazak Mokri refuse de divulguer la liste des personnes que son parti compte rencontrer pour ses nouvelles consultations politiques. « On n’est pas pressés. On n’a pas encore déterminé les interlocuteurs et même si on les détermine on ne va pas le rendre public. Ce n’est qu’en terminant toutes les consultations qu’on rendra publics les résultats », explique notre interlocuteur.

Objectif atteint

Le président du MSP assure que l’un des objectifs fixés à travers le lancement de ces nouvelles consultations a été atteint. « Tout le monde sait aujourd’hui qu’on veut une transition démocratique avec le pouvoir et non contre le pouvoir. Il y avait beaucoup de flou autour de cette question à cause des déclarations du FFS », conclut-il.


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