Initiative du FFS : le parti « n’a pas apporté du nouveau », selon le MSP

Mokri

Abderrezak Mokri, président du MSP, a rencontré, ce jeudi 23 octobre, au siège de son parti, une délégation du FFS dans le cadre des consultations pour la tenue de la conférence nationale du consensus. Dans un communiqué publié sur son site internet et signé par son premier responsable, le MSP évoque un rapprochement de points de vue concernant l’évaluation de la « situation inquiétante » du pays sur le plan économique, politique, social et sur le plan régional et international.

Mais « la rencontre a montré que l’initiative proposée au mouvement n’a pas apporté du nouveau», note le parti. « La direction du mouvement a assuré à la délégation (du FFS) qu’elle est attachée à un acquis : l’unité de l’opposition et la poursuite de son combat au sein de ses instances constituées de façon collective et consensuelle », ajoute le texte, en référence à la CNLTD.

Le MSP a, également, assuré au FFS que le problème ne se pose pas au niveau de l’opposition « qui a évolué et qui atteint un haut niveau dans sa prédisposition à servir le pays à travers la plateforme sur laquelle elle s’est mise d’accord lors de la conférence de Mazafran ». Pour le MSP, les efforts du FFS doivent être orientés vers le pouvoir « dans le sens où il s’agit de la partie qui refuse un véritable consensus et qui refuse de réagir positivement aux initiatives de l’opposition ».

« On leur a dit que le problème n’est pas dans l’opposition. Celle-ci a une approche et une plateforme. Donc il faut convaincre le pouvoir d’ouvrir le dialogue. Ils ont dit qu’ils sont venus avec une feuille blanche. Pour nous, il n’y a rien de nouveau », confirme à TSA Farouk Tifour, membre du bureau exécutif du MSP. « Nous les avons appelés, aussi, à intégrer l’instance de suivi et de coordination », a-t-il ajouté.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici