Ce mardi à 19h, face au Sénégal, les Verts joueront leur dernière carte pour la qualification aux quarts de la CAN 2015. L’entraîneur Noureddine Saâdi parle de la rencontre.
La sélection algérienne jouera un match décisif ce soir face au Sénégal. Comment voyez- vous cette rencontre ?
Le match contre le Sénégal montrera si le mauvais état du terrain (stade de Mongomo), est une excuse valable pour expliquer le rendement faible de notre équipe nationale lors des deux premiers matches. Ou ils passeront encore une fois à côté. Franchement, on ne trouve pas d’explication à leur effondrement, surtout physiquement.
Lors de cette rencontre, il y aura deux facteurs en faveur des Verts. Le terrain est bien meilleur que celui de Mongomo et ils sont dos au mur. Et les joueurs de l’équipe nationale maîtrisent bien ce genre de situation. Ils sont arrivés pas mal de fois à se redresser comme lors du Mondial 2014. Pour se qualifier l’Algérie devra présenter une belle prestation face au Sénégal.
Que dites-vous des choix du sélectionneur ?
L’entraîneur de l’équipe nationale a sa façon d’évaluer les joueurs. Mais je trouve qu’il y a une certaine injustice envers Soudani. Ce dernier avait le potentiel de jouer et donner du plus lors des deux premiers matchs. Le staff médical et le sélectionneur national n’auraient pas dû faire entrer Rafik Halliche contre l’Afrique du sud car il n’était pas prêt ainsi que Slimani lors de la deuxième rencontre. J’espère que Soudani sera à la hauteur contre le Sénégal.
La presse a évoqué un malaise au sein du groupe…
La réponse est dans les propos du sélectionneur national. Il n’y a aucun malaise. Le problème c’est que la presse prend des mensonges pour des vérités. Il y a certains organes de presse qui veulent vendre à tout prix. Les journalistes ont le droit de critiquer mais pas de mentir.
Qu’est-ce qui n’a pas marché pour les Verts lors des deux premiers matches ?
L’état de la pelouse est le plus grand obstacle auquel les joueurs étaient confrontés. Les joueurs algériens n’ont montré que 50% de leurs capacités contrairement aux Tunisiens, qui ont joué de grands matches sur une pelouse en meilleure état. L’heure de vérité est arrivée. On verra si nos joueurs feront un grand match contre le Sénégal à Malabo et là on va confirmer que l’état de la pelouse était un obstacle pour développer le jeu algérien. Si la prestation des joueurs ne sera pas à la hauteur des attentes, alors, on peut dire que les joueurs n’étaient pas prêts physiquement.
