Pour le gouvernement, « il serait irresponsable » de ne pas exploiter le gaz de schiste

gaz de schiste

Malgré les critiques et les protestations dans le sud, le gouvernement continue de défendre l’option du gaz de schiste. « Le gaz de schiste constitue une véritable révolution économique. L’Algérie ne peut pas rester en marge de cette technologie (…) L’Algérie possède des réserves extrêmement importantes et elle est appelée à devenir l’un des plus grands producteurs de gaz de schiste sur le marché international. Il serait irresponsable de ne pas envisager l’exploitation de cette richesse », a expliqué, ce mercredi 14 janvier, Ali Hached, Conseiller du Ministre de l’énergie, à la Chaîne III de la radio nationale.

Hached avance un argument économique pour convaincre. En Algérie, la consommation annuelle de gaz naturelle est estimée à 37 milliards de mètres cubes, a-t-il révélé. « La hausse de la consommation interne est un signe de développement économique. Pour cela il faut assurer, dès aujourd’hui, les besoins énergétiques du pays à long terme », a-t-il dit.

L’énergie renouvelable n’est pas une alternative

L’Algérie dispose d’un potentiel important en matière d’énergies renouvelables. Par exemple, seulement 4% du solaire algérien pourrait alimenter toute l’Europe. Mais selon M. Hached, les énergies renouvelables ne peuvent être considérées comme alternative au gaz de schiste. « Il n’y a pas de compétition entre le gaz de schiste et les énergies renouvelables, mais plutôt une complémentarité », a-t-il ajouté.

« Nous avons un programme d’énergie renouvelable qui a été adopté par le gouvernement, et qui est en train de se mettre en œuvre. Cela n’empêche pas que l’exploitation du schiste se poursuit », a précisé M. Hached, en affirmant que l’énergie renouvelable ne pourra en aucun cas remplacer les autres ressources énergétiques, conventionnelles et non-conventionnelles.


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