Menace de mort contre Daoud, Ebossé et Khalifa. Les réponses de Tayeb Louh

Louh

Le gouvernement se tient à l’écart de la polémique suscitée par les menaces de mort proférées par l’imam salafiste, Abdelfatah Hamadache, contre Kamel Daoud. « Il faut consacrer l’Etat de droit  en Algérie. Si quelqu’un se sent victime d’un préjudice il peut déposer une plainte devant la justice », a répondu ce jeudi 18 décembre, le ministre de la Justice Tayeb Louh, dans une déclaration à la presse, en marge d’une séance plénière de l’APN. Le ministre n’a ni condamné les propos de l’imam, ni apporté son soutien au journaliste écrivain.

Affaire Ebossé 

Sur les nouvelles révélations concernant la mort d’Ebossé, le ministre de la Justice refuse aussi de prendre position. « Un juge d’instruction est sur l’enquête. Toute personne impliquée d’une manière directe dans la mort  d’Ebossé sera traduite à la justice », a assuré Louh qui met en garde : « si l’enquête prouve qu’il  y a eu laxisme émanant d’une ou de plusieurs parties, les responsables seront jugés et punis. Chaque partie  est libre d’apporter les éléments essentiels de l’enquête mais le dernier mot reviendra à la justice », concède-t-il.

Dimanche, des journaux camerounais ont affirmé, citant un rapport d’autopsie du corps d’Ebossé, que l’ex-joueur de la JSK, avait été  « froidement assassiné ».

Procès Khalifa

Concernant le procès Rafik Khalifa, qui croupit en prison depuis un an, le ministre de la Justice a affirmé que  la  Cours suprême  « a fini d’examiner tous les recours des accusés » et que ce dossier peut  être  programmé pour  la session criminelle. » Sans pour autant donner de date.


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