Albert Ebossé a été « assassiné froidement », affirme ce dimanche 14 décembre le quotidien camerounais 237online.com, citant le rapport d’autopsie effectuée sur le corps de la victime par l’hôpital militaire de Douala. Ce rapport a été présenté samedi 13 décembre à la presse par le père de l’ex-attaquant de la JSK, Maître Jean-Jacques Bertrand, avocat français et conseiller de la famille Ebossé, Maître Ruben Billap, avocat camerounais conseiller de la famille Ebossé, Docteur Mouné André, médecin anatomo-pathologiste et André Bojongo, selon la même source. Sur la base des clichés insoutenables, le Docteur Mouné André va démontrer que le footballeur « Ebosse a été froidement assassiné », affirme 237online.com
« Agression brutale »
Ce docteur contredit la version algérienne affirmant qu’Ebossé a été atteint mortellement par un projectile jeté des tribunes du stade de Tizi Ouzou le 23 août dernier. Au cours de l’examen de la dépouille, « nous avons constaté une série de cinq lésions assez patentes qui ne corroborent pas avec la thèse avancée dans un premier temps par les autorités algériennes qui laissait croire que le joueur aurait été tué par un projectile lancé depuis les gradins », indique le médecin.
Le journal camerounais affirme que le rapport d’autopsie se termine par la conclusion suivante : « M. Albert Ebosse Bojongo est décédé des suites d’une agression brutale avec polytraumatisme crânien. Nous rappelons pour cela : sur le crâne 1- Une embarrure de la calotte; 2- la fracture des os de la bosse ; 3- la fracture des vertèbres cervicales. Sur l’épaule gauche : une luxation et une fracture maquée de la clavicule du même côté ».
Poursuites judiciaires
Le père de l’ex-attaquant de la JSK a déploré l’absence des dirigeants de la JSK lors de l’enterrement de son fils et annoncé sa volonté de poursuivre en justice « les prédateurs d’Ebossé », selon la même source. Il a indiqué que l’enquête lancée par les autorités algériennes n’a toujours pas donné de résultats.
