Cevital dans le capital de NC Rouiba : l’Etat va-t-il exercer son droit de préemption?

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Le rachat par Cevital de 15% du capital de NC Rouiba, via la bourse d’Alger, est suspendu à la décision de l’Etat algérien d’exercer son droit de préemption, a-t-on appris ce mercredi 17 décembre de sources concordantes.

La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) a demandé au Fonds d’investissement Afric Invest, qui détenait les 15% d’actions rachetées par Cevital, une nouvelle attestation de levée du droit de préemption de l’Etat, affirment les mêmes sources.

Le président du conseil d’administration de NC Rouiba, Slim Othmani a déposé mardi 16 décembre une demande relative à l’attestation exigée au niveau du ministère de l’Industrie. « Une nouvelle demande a été faite au ministère de l’Industrie. Mais combien de temps va-t-elle prendre ? (Sachant qu’en vertu de la loi, le délai maximum d’expression de l’exercice du droit de préemption est de 30 jours)  », s’interroge-t-il.

« C’était une grande surprise de voir une autorité de régulation (COSOB) suspendre une transaction et que cette même autorité parle de levée de droit de préemption alors que tout le capital de l’entreprise est en bourse ! », indique M. Othmani. « On va leur accorder l’indulgence de la découverte d’une transaction de bloc, la première grande transaction de la bourse d’Alger », ajoute notre interlocuteur.

Contacté par TSA, le groupe Cevital confirme l’information en ajoutant : « Si Afric Invest obtient l’attestation, nous sommes intéressés à acheter. Si l’Etat veut exercer son droit de préemption, il n’a qu’à acheter. On fait les choses tranquillement et légalement ».


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