La violence dans les stades algériens, une maladie incurable

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Plus de trois mois après la mort de l’attaquant camerounais de la JSK Albert Ebossé le 23 août dernier à Tizi Ouzou, la violence dans les stades algériens ne recule pas.

Hier à Béjaïa, le pire a été évité de justesse. De violents affrontements ont éclaté à la fin du match entre le MOB et l’USMA, comptant pour la 13e journée de la Ligue 1.

Les supporters de l’équipe locale ont assiégé le stade où s’étaient réfugiés les fans et les joueurs de l’USMA. Les affrontements ont duré plusieurs heures. Ils ont fait 45 blessés dont des éléments des forces antiémeutes de la police.

Les actes de violence qui accompagnent les matches de football ne sont pas spécifiques à un club ou une région. Ils touchent tous les stades du pays. Les clubs semblent dépassés et les autorités impuissantes face à ce fléau.

Les mesures annoncées par la FAF et la LFP pour lutter contre la violence dans les stades après la mort d’Ebossé, tué par un projectile jeté des tribunes, se sont avérées inefficaces. Tout comme celles annoncées par le premier ministre Abdelmalek Sellal pour lutter contre la violence dans la société en général. La violence dans les stades est en train de ravager le football algérien et avec lui toute la société.


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