Le drame du football algérien

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Le décès de l’attaquant camerounais de la JSK, Albert Ebossé, tué samedi 23 août par un projectile sur le terrain du stade de Tizi Ouzou, illustre le drame du football algérien. Gangrené par la corruption qui se niche à tous les niveaux, rongé par la violence, le football national touche le fond avec ce nouveau drame. Il n’y a pas pire que la mort d’un joueur tué par un projectile jeté par des supporters barbares, pour exprimer leur mécontentement après la défaite de leur équipe.

Un joueur qui a tout donné pour son club depuis qu’il porte ses couleurs. À qui la faute ?

Les services de sécurité, les clubs, les autorités politiques, les entraîneurs, la FAF et la LFP sont tous responsables dans cette violence inouïe qui ternit à jamais l’image du football algérien. Un football qui ne produit rien d’autre que la violence !

Les tribunes et les alentours des stades, transformés depuis longtemps en champs de bataille par les supporters. Des lieux à haut risque laissés aux voyous. Désormais, même les joueurs ne sont plus à l’abri sur les terrains, pourtant censés être hautement protégés.

Albert Ebossé a payé de sa vie le prix des négligences à tous les niveaux. Sa mort rappelle que les supporters et les Algériens, de manière générale, n’utilisent que la violence pour s’exprimer. Il a payé le prix de la complaisance des autorités avec des supporters, de plus en plus violents, que le gouvernement refuse d’affronter efficacement pour mettre fin à la violence dans les stades.


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