Bernard Sonhilac, P-DG de Renault Algérie production : « Nous atteindrons 20% d’intégration d’ici une année »

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Bernard Sonilhac est P-DG de Renault Algérie production. Il revient dans une interview accordée à TSA en marge d’une visite à l’usine Renault Algérie à Oran sur la stratégie de Renault pour faire augmenter le taux d’intégration de son usine.

Quel taux d’intégration visez-vous ?

Nous sommes à un peu plus de 12% d’intégration actuellement. D’ici une année, on devrait atteindre un taux de 20%. C’est de l’intérêt de tout le monde d’augmenter le taux d’intégration local parce que cela crée des emplois. Il vaut mieux avoir des fournisseurs qui sont à côté de l’usine ou en Algérie que de les avoir à 2500 kilomètres, en cas de problème. Le fait d’avoir une intégration locale permet de réduire les coûts logistiques. Mais il faut trouver des partenariats qui ont un sens économique et surtout des partenaires qui ont la capacité de s’engager sur la qualité.

Comment comptez-vous procéder pour atteindre cet objectif ?

Nous visons à superviser des entreprises algériennes qui ont déjà des capacités de fabriquer les pièces mais qui n’ont pas l’expérience automobile, ou des investisseurs algériens qui ont besoin d’investir dans l’automobile mais qui ont besoin d’être associés à ceux qui savent le faire . Tout cela peut se faire dans le cadre d’une société 51/49 ou alors en une société algérienne qui fabrique sous licence. C’est ce que nous sommes en train de faire pour l’intégration locale.

Pouvez-vous nous donner des exemples de ces partenariats?

La société Geoctal qui nous fournit des pièces plastiques. Nous avons également favorisé la mise en place d’une société de fabrication de sièges entre une marque turque et des investisseurs algériens. On est en train de mettre en place une société qui va fabriquer les faisceaux et le câblage.  Il s’agit d’un investisseur algérien qui travaillera sous licence.


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