Ouverture du capital de Mobilis. L’État prêt à discuter avec le français Orange

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L’État algérien n’est pas hostile à une entrée du français Orange dans le capital de l’opérateur mobile Mobilis, mais il attend une proposition concrète. « Nous leur avions dit (aux responsables d’Orange) que nous ne sommes pas fermés à la discussion et qu’ils devraient faire des propositions », a affirmé Zohra Derdouri, ministre des Télécommunications, dans un entretien publié ce samedi 29 novembre par l’agence officielle APS.

« Le fait d’accepter ou de ne pas accepter ne peut se décider que sur la base d’une proposition », mais « jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune proposition concrète de la part de l’opérateur Orange pour rentrer dans le marché de la téléphonie en Algérie », a ajouté la ministre.

Mme Derdouri a toutefois confirmé que l’opérateur Orange avait exprimé, auprès des autorités algériennes, le vœu d’intégrer le marché national dans le cadre d’un partenariat. « Nous n’avons jamais refusé la discussion ni avec Orange, ni avec d’autres opérateurs », a-t-elle dit.

Mercredi, le magazine français L’Express, citant un courrier daté du mois de septembre, a affirmé que l’État algérien avait refusé d’accueillir Orange dans le capital de Mobilis. « Un courrier daté du mois de septembre 2014 signé par le secrétaire général du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mohamed Bait, acte cette décision », a affirmé l’hebdomadaire français.


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