Mobilis refuse d’accueillir le français Orange dans son capital

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L’opérateur téléphonique français Orange (ex-France Télécom) a proposé à Mobilis de prendre une participation dans son capital mais l’opérateur mobile public algérien a refusé, affirme, ce mercredi 26 octobre, le magazine L’Express. « Un courrier daté du mois de septembre 2014 signé par le secrétaire général du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mohamed Bait, acte cette décision », précise l’hebdomadaire français.

« La missive – que l’Express s’est procurée – a été envoyée à la suite d’une audience accordée à Dominique Espinasse, directeur du développement international Afrique, Moyen-Orient et Asie pour Orange. Elle stipule qu’ « après avoir consulté les dirigeants [d’ATM Mobilis, NDLR], il fut conclu à l’inopportunité d’ouvrir le capital social dans les circonstances actuelles », ajoute l’Express. Mobilis « cherche à accueillir de nouveaux actionnaires à hauteur de 20% lors d’une introduction à venir à la Bourse d’Alger », précise le journal français.

Orange cherche à pénétrer le marché algérien depuis plusieurs années. Au début des années 2000, l’opérateur français ne croyait pas beaucoup au potentiel du marché algérien du mobile. Il a raté les deux licences attribuées à Orascom Telecom (Djezzy) et Wataniya Telecom (Nedjma devenue Oeredoo). À la recherche de relais de croissance en dehors de ces pays traditionnels en Europe, Orange est particulièrement intéressé par le marché algérien. Mais les opportunités sont rares, voire inexistantes.


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