Situation politique en Algérie. Ce que cherchent à comprendre les représentants de l’UE

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La Situation politique du pays, la révision de la Constitution, l’ initiative du FFS et la commission indépendante et permanente des élections. Ce sont les principaux sujets qui ont été abordés lors de la rencontre, tenue ce mercredi 19 novembre, entre les membres de la CNLTD et les représentants de l’Union européenne à l’occasion de la visite du chef de la division Maghreb du service européen pour l’action extérieure, Bernard Savage.

« Ils voulaient avoir notre point de vue sur la situation politique dans notre pays et au niveau régional », résume Mohcine Belabbes, président du RCD. « Les représentants de l’UE voulaient écouter l’opposition. Je pense qu’ils ont compris que le régime était, c’est le moins que l’on puisse dire, fatigué et qu’ils pourraient se retrouver face à quelque chose de nouveau »,  détaille Sofiane Djilali, président de Jil Jaddid qui a participé à la rencontre. « Ils nous ont clairement dit que l’UE était en relation avec l’Algérie. Ce qui signifie qu’il n’y a pas d’exclusion et que leur relation n’est pas seulement une relation avec un gouvernement ou une administration », ajoute-il.

Etant partenaire de l’Algérie, l’UE considère qu’elle doit être « au courant de ce qui se passe dans le pays sur tous les plans, et notamment politique », précise Lakhdar Benkhelaf, du FJD, le parti de Djaballah. « Ils voulaient savoir qu’est-ce que la CNLTD. Ce qu’elle a fait et ce qu’elle compte faire dans l’avenir. Nous avons également abordé l’initiative du FFS et la révision constitutionnelle », a-t-il souligné.


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