Une partie de l’opposition rejette officiellement l’initiative du FFS, demande une présidentielle anticipée

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L’Instance de concertation et de suivi (ICS), regroupant les membres de la CNLTD, le Pôle du changement (le parti de Ali Benflis) et d’autres personnalités de l’opposition s’est réunie, ce mardi 19 novembre, à Alger. Elle a notamment rejeté l’initiative politique lancée par le FFS.

« Nous avons indiqué qu’un projet complet pour les libertés et la transition démocratique (…) a été présenté par l’Instance à l’opinion publique et au pouvoir. Et sur cette base, notre Instance n’est concernée par aucune autre initiative », précise Mohamed Douibi, patron d’Ennahda.

« On s’est mis d’accord sur le fait qu’il n’y avait aucune autre initiative que celle de Mazafran », affirme pour sa part Sofiane Djilali, président de Jil Jaddid à l’issue de la réunion de l’Instance organisée au siège du Mouvement pour la paix et la société. Sid Ahmed Ghozali et Karim Tabbou ont pris part à cette réunion.

« Élection présidentielle anticipée »

Au cours de cette rencontre, les membres de l’Instance de la concertation et de suivi ont réitéré leurs principales revendications en citant quatre points essentiels. Le premier est la constitution d’une commission indépendante et permanente chargée de la gestion des élections.

Le deuxième est l’organisation d’une élection présidentielle anticipée vu la vacance du pouvoir, selon Sofiane Djilali. Le troisième est la révision de la Constitution après les élections et le quatrième est la finalisation du processus électoral (élections législatives et locales), ajoute M. Djilali.

Dans son communiqué l’Instance explique qu’elle considère que l’Algérie traverse une crise de pouvoir et que la situation politique du pays est dangereuse. Elle évoque « l’échec du système politique » et « sa non légitimité dont l’absence du président de la République est l’une de ses plus mauvaises manifestations ».


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