Baisse de la production algérienne d’hydrocarbures : Yousfi tente de rassurer

yousfi

La production d’hydrocarbures de l’Algérie est en baisse. Durant les neuf premiers mois de 2014, le groupe Sonatrach a réalisé quelque 2,5 milliards de barils équivalent pétrole. Ce chiffre a été donné ce dimanche 12 octobre à Oran par le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, qui a qualifié ces résultats de « très satisfaisants », selon l’agence APS.

 Baisse de la production

Toutefois, le groupe Sonatrach a en moyenne produit moins d’hydrocarbures que l’année passée, avec une production totale de 4 milliards de barils équivalent pétrole. Si le rythme de production annuelle est maintenu en 2014, le groupe Sonatrach terminera l’année 2014 avec une production de 3,3 milliards de barils équivalent pétrole. Des chiffres qui confirment le déclin de la production algérienne de pétrole et de gaz. Mais le ministre de l’Énergie se veut rassurant.

Hausse de la production de gaz sur cinq ans

« Notre production recommence à accroître grâce à la mise en exploitation de nouveaux gisements », a déclaré M. Yousfi, en annonçant une hausse de la production de gaz durant les cinq prochaines années. « Nous prévoyons d’augmenter la production de gaz naturel de 40% dans les cinq années à venir et la doubler d’ici une dizaine d’années », a-t-il ajouté.

Le ministre a annoncé également un programme d’exploration d’hydrocarbures dans tout le pays. « Nous œuvrons à élargir la base de nos réserves minières en intensifiant l’exploration dans toutes les régions du pays », a-t-il indiqué.

Gaz de schiste

Yousfi a ajouté que Sonatrach « se prépare activement » à utiliser les techniques permettant d’exploiter le pétrole et le gaz de schiste. « Sonatrach, à l’instar de nombreuses sociétés pétrolières dans le monde, se prépare activement à utiliser les technologies permettant d’avoir accès aux hydrocarbures contenus dans des formations géologiques compactes ou très compactes comme les schistes », a indiqué le ministre

L’objectif escompté est « d’exploiter plus rationnellement les gisements déjà en production, comme celui de Hassi Messaoud, dans le but d’augmenter le taux d’extraction à partir de ces compartiments compactes », a précisé M. Yousfi. Il est également question, selon le ministre, de « développer les nombreux gisements découverts, mais difficiles à exploiter selon les méthodes traditionnelles ».

Yousfi a assuré que « l’emploi de ces technologies doit nécessairement s’accompagner d’une gestion rigoureuse des ressources en eau et de la préservation de l’environnement ».


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici