Ghoul défend Bouteflika

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Amar Ghoul se fait une nouvelle fois l’avocat de Bouteflika. Le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a fait savoir ce samedi 27 septembre qu’il s’opposait à l’application de l’article 88 de la Constitution sur la destitution du Président pour des raisons de santé, comme revendiquée par une partie de l’opposition. « Le Président suit au quotidien les affaires de l’État », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse à l’issue de la clôture des travaux de l’université d’été de son parti tenue à Zemmouri dans la wilaya de Boumerdès.

M. Ghoul a estimé que « Le discours de vacance du pouvoir ne concerne pas le président de la République. Pourquoi parler de la vacance du pouvoir ? Les institutions de l’État sont-elles paralysées ? » s’est-il interrogé. Arguant ses propos, M. Ghoul a rappelé que le chef de l’État a présidé, il y a quelques jours, un Haut conseil de sécurité.

« Si ce n’était pas l’intelligence, l’expérience et la diplomatie du président, l’Algérie ne serait pas à l’abri du printemps arabe et des pressions étrangères », a-t-il martelé. Se voulant plus convaincant, M. Ghoul a fait une confidence à la presse: « Le président m’a appelé un vendredi pour s’enquérir de la situation d’Air Algérie. Le président travaille même les vendredis », a-t-il dit.

M. Ghoul, également ministre des Transports, a soutenu que « Le président est libre de parler ou non et cela fait partie de ses prorogatives. Quand il apparaissait souvent à la télévision, les gens disaient qu’il (le président ndlr) n’avait rien à faire et quand il n’apparaît plus les gens le critiquent »,  a-t-il fait remarquer.


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