Arrêtés lors de la manifestation de Barakat : deux jeunes militants placés en détention provisoire

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La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), le Rassemblement actions jeunesse (Raj) et le Réseau des avocats pour la défense des droits de l’Homme (RADDH) ont exigé, ce mardi 22 avril, la libération de deux jeunes arrêtés le 16 avril, lors du dernier rassemblement de Barakat à Alger.

« La LADDH, le Raj et le RADDH dénoncent cette intimidation et harcèlement judiciaires à l’encontre de ces deux jeunes et exigent leur libération immédiate », écrivent les trois ONG. Selon le communiqué, il s’agit d’un militant de Raj, Kadi Mohand et d’un jeune de nationalité tunisienne, Moez Benncir. « Ces deux jeunes ont été placés en garde à vue, depuis le 16 avril, dans les locaux de la division centre de la police judiciaire à Alger, puis présentés devant le procureur près du tribunal de Sidi M’Hamed, le 20 Avril 2014, et poursuivis pour ‘attroupement non armé dans une place publique qui touche à l’ordre public’ ».

Le Parquet les a différés devant le juge d’instruction de la 3e chambre d’instruction près du même tribunal qui a ordonné leur mise en détention provisoire à la prison de Serkadji, ajoute le communiqué. Selon la même source, les deux jeunes n’avaient aucune relation avec la manifestation et ne faisaient que passer.

Dans le communiqué, les trois associations appellent également « les autorités algériennes à respecter la liberté des citoyens algériens de se rassembler et de manifester pacifiquement afin de revendiquer leurs droits ».


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