Pas de liberté provisoire pour les deux personnes arrêtées lors d’une manifestation du mouvement Barakat à Alger

La demande de remise en liberté provisoire des deux personnes arrêtées lors d’une manifestation du mouvement Barakat à Alger a été rejetée, ce dimanche 4 mai, par la chambre d’accusation auprès de la Cour d’Alger, a-t-on appris de Me Amine Sidhoum, l’un de leurs avocats. Les avocats des deux jeunes détenus ont fait appel à l’ordonnance de mise en détention du juge d’instruction le 21 avril dernier, affirme-t-il. « On ne connait toujours pas la date de leur procès, mais il est probable de l’avoir à partir de la semaine prochaine », précise la même source.

Le 16 avril, Mohamed Kadi et Moêz Bennacir avaient été arrêtés par la police lors d’une manifestation de Barakat, organisée à la veille de l’élection présidentielle.

Placés en garde à vue par la police pendant 48 heures à deux reprises, ils ont été présentés devant le procureur qui les a déférés devant le juge d’instruction qui les a placés en détention provisoire (lire).

Le collectif pour la libération de Mohamed Kadi et Moêz Bennacir se réunira au courant de cet après-midi pour discuter des actions qui seront éventuellement lancées pour soutenir ces deux jeunes, selon Abdelwahab Fersaoui, président de RAJ.


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