Libertés en Algérie : les critiques de Human Rights Watch

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Après Amnesty international et l’Union européenne, c’est au tour de l’organisation Human Rights Watch (HRW) de critiquer la situation des droits de l’Homme en Algérie. L’ONG a dénoncé, ce dimanche 30 mars, l’utilisation par l’Algérie de la loi de 2012 sur les associations pour restreindre le champ d’action et la liberté de celles-ci.

Dans un communiqué, HRW pointe du doigt la politique des autorités algériennes, qui « rejettent arbitrairement ou refusent de traiter les demandes d’enregistrement des organisations/associations, en mettant à la fois les nouvelles organisations et celles déjà accréditées depuis de longue date dans un vide juridique, limitant leur capacité à recevoir des fonds de l’étranger ou de tenir des réunions publiques ».

« Les associations qui tentent de s’enregistrer se perdent dans un labyrinthe bureaucratique », explique Human Rights Watch, qui ajoute que cette situation les « oblige parfois à travailler en marge de la loi ».

Pour Eric Goldstein, le directeur adjoint pour la région « Mena » de Human Rights Watch, cité dans ce communiqué, « l’Algérie a besoin d’avoir un débat public animé avant l’élection présidentielle du 17 avril ». « Le gouvernement (algérien) doit encore travailler pour créer un environnement propice à des élections crédibles, mais l’étape la plus importante serait de permettre aux Algériens de créer des associations, se réunir et organiser des événements sans entrave », a-t-il ajouté.


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