Carnets de Campagne

Mardi 25 mars, troisième jour de campagne

Abderrazak Mokri, président du MSP, qui boycotte les élections présidentielles, charge sévèrement Louisa Hanoune. Sur sa page Facebook, Mokri accuse la candidate du PT de malhonnêteté dès lors où celle-ci a accepté des sièges lors des législatives de 2012. Le président du MSP attaque également la candidate sur des aspects liés à sa vie privée.

À Ain Defla, Abdelaziz Belaïd affirme que l’Algérie peut devenir le Japon africain. En ce sens, il critique le bilan de Bouteflika qui a très peu fait vu les moyens déployés. Le candidat d’El-Moustakbal est ouvert à des débats sur la Constitution. Son intention consiste à redonner le sourire et la confiance à la jeunesse, selon lui.

Fawzi Rebaïne, candidat d’AHD 54, a annulé son meeting prévu à Souk-Ahras. Il accuse l’administration d’avoir exercé des pressions sur la population pour ne pas assister à son meeting

Le candidat Moussa Touati a animé deux meetings populaires, le premier à Ghardaïa et le deuxième à Ouargla. Il a souhaité voir la création d’espaces pour les commerçants, pour réduire les tensions. Il invite au pardon comme le peuple a pardonné ce qui s’est passé durant la décennie noire.

Abdelmalek Sellal, directeur de campagne pour le candidat Abdelaziz Bouteflika, était à Bordj Bou-Arreridj. Il a répondu aux accusations de certains candidats quant aux dépenses importantes de ces dernières années par l’État en soutenant que rien ne peut empêcher le peuple de profiter de l’argent public. Abdelmalek Sellal revient sur les constructions de logements entre 2001 et 2010 et promet qu’il en sera réalisé encore plus. Après Bordj Bou-Arreridj, le directeur de campagne s’est rendu à Saïda tandis qu’Amar Ghoul, Amara Benyounes et Abdelaziz Birkhadem étaient à Laghouat

Ali Benflis s’est déplacé à Ouargla et à El-Oued. Il s’engage à lutter contre la corruption. Il entend également revoir le Code communal et de la  wilaya pour donner davantage de prérogatives et réhabiliter l’élu. Il considère qu’il faut revoir le découpage administratif, source de conflits, selon lui. Ali Benflis propose de développer l’agriculture, le tourisme et l’industrie en réduisant les frais d’électricité, les impôts et en facilitant les crédits bancaires.

Louisa Hanoune, qui était à Chlef, a plaidé pour la révision de la Constitution et une refonte des institutions. Elle se propose d’impliquer le peuple afin qu’il en définisse la forme et le contenu. À propos du dossier des disparus, elle promet de le clore définitivement afin qu’il ne s’internationalise pas.


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