Mercredi 09 avril, 18e jour de campagne électorale
Abdelmalek Sellal était à Ghardaïa. Le directeur de campagne de Bouteflika a assuré que le retour de la paix dans la région est la priorité du Président-candidat. Il a rappelé que Bouteflika est l’instigateur de la réconciliation nationale. « Nous sommes tous des Algériens, unis par l’Islam, l’arabité et l’amazighité », a-t-il dit. Le directeur de campagne a été, toutefois, chahuté par des manifestants dans la ville de Metliti, habitée majoritairement par les Chaâmbas (Arabes).
Ali Fewzi Rebaine a promis, en cas de victoire aux élections présidentielles, de transmettre le dossier des disparus de la décennie noir à la justice. Depuis Rélizane, il a affirmé qu’il n’appartenait pas à la politique de régler ces affaires de disparitions. Il a recommandé de protéger les magistrats qui sont en charge de ces dossiers pour qu’ils n’aient pas à subir de pression extérieure.
Louisa Hanoune a axé son discours électoral sur l’université. Depuis Bejaïa, la candidate du PT a déploré l’instauration du système LMD, trouvant qu’il ne « cadre pas avec les spécificités de l’université algérienne ». Elle a souhaité que l’étudiant puisse avoir le choix entre le cursus LMD et le cursus classique.
Moussa Touati a tenu une conférence de presse à Alger. Il a insisté sur le maintien de son meeting prévu à Blida, dimanche prochain, alors que la salle qui doit l’accueillir aurait été attribuée à Ahmed Ouyahia, représentant du candidat Bouteflika.
Ali Benflis veut relancer l’industrie tout en protégeant l’environnement. Pour cela, il compte exploiter de nouvelles technologies pour réduire la pollution industrielle. Depuis Skikda, le candidat indépendant a promis qu’il adoptera un nouveau modèle énergétique basé sur les énergies propres tel que le solaire.
Abdelaziz Belaïd considère que les jeunes ont perdu confiance en l’État. Depuis Bordj Bou-Arreridj, il a expliqué ce phénomène par la bureaucratie et la corruption qui sévit en Algérie. Il a appelé à une moralisation de la vie politique.
