16H45. Maître Selini, avocat de sonatrach : « Nous ne comprenons pas pourquoi vous ne procédez pas à la vérification de la présence des témoins avant de commencer le procès. Toutes les parties doivent être présentes ». Maître Bouraou explique que la plupart des témoins sont absents.
16h41. Maître Chiat, avocat de Mohamed Meziane, appelle au report du procès « Certains témoins sont à l’étranger et ne sont pas présents », dit-il en référence à Chakib Khelil, Farid Bejaoui et Reda Hamech.
16h35. D’autres avocats de la défense demandent le report du procès.
16h30. Reprise du procès. La tension monte entre les avocats de la défense et le juge. Les avocats demandent à appeler les témoins avant de constituer le tribunal criminel. Maître Bourayou menace de se retirer : « Si vous constituez le tribunal criminel avant d’appeler les témoins nous quitterons la salle ».
Vidéo : l’arrivée de Mohamed Meziane au tribunal
15h45. La séance est encore une fois levée. La cause ? L’interprète italien ne s’est pas présenté. Or, le représentant de Saipem ne parle qu’italien.
15h35. Reprise du procès.
14h00. La séance est levée pour la quatrième fois. Elle reprendra à 15h30.
13h55. Reprise de l’audience. Les jurés convoqués.
13h30. Nouvelle suspension du procès, après la plaidoirie de l’avocat de Meziane Bachir Fawzi, le fils de l’ex-P-DG de Sonatrach.
13h00. La demande de report formulée par des avocats de la défense a été rejetée. Le procès se poursuit.
Concernant la constitution du trésor public comme partie civile le juge a indiqué qu’il ne pourra pas statué avant la fin du procès.
12h55. Reprise de l’audience.
11h45. Le Procureur général : « L’excuse présentée pour reporter le procès n’est pas valable. Ce n’est pas parce qu’un média a abordé le sujet qu’il faut reporter ». Concernant la constitution du trésor public en tant que partie civile, le Procureur estime que sur le plan de la forme, le trésor public a le droit de se constituer partie civile. « Sur le fond, c’est durant le procès que la décision sera prise ». La séance a été levée pour statuer.
11h32. Un avis que ne partage par Maître Mokrane Aït Laarbi. Il demande que le procès se poursuive. « Toutes les conditions sont réunies, alors je ne vois pas pourquoi demander le report », a-t-il dit.
11h30. Maître Ouali demande le report du procès. « Les conditions ne sont pas réunies », selon lui. En plus de cela l’opinion nationale et internationale ont été faussées par les médias privés. « L’affaire a déjà été tranchée par les médias », a-t-il argumenté.
11h15. Le Trésor public vient de se constituer partie civile. Une décision contestée par les avocats de la défense ; Miloud Brahimi, un des avocat exprime sa colère : » C’est honteux qu’on vienne désigner après cinq ans le trésor public comme partie civile. Il s’agit d une entreprise publique à caractère économique. Il ne s’agit pas d’une entité administrative ».
10h40. Reprise de l’audience. Le juge : « Après concertation, nous avons décidé d’empêcher Mohcine Amara d’accéder au tribunal. »
10h20. Mohcine Amara, qui se présente comme l’avocat de l’ex-P-DG de Sonatrach et de ses deux fils, est empêché d’accéder à l’intérieur de la salle par les policiers fortement déployés. » Il a été suspendu », selon un des avocats. « Il n’est plus mon avocat », a expliqué Mohamed Meziane au juge Mohammed Reggad. L’audience est levée pour trancher sur l’affaire de Mohcine Amara.
Le procès de l’affaire de corruption au sein de la compagnie Sonatrach s’ouvre, ce dimanche 15 mars, au tribunal criminel d’Alger. Vers 10 heures, les accusés sont arrivés au tribunal, a-t-on constaté sur place. Il s’agit du premier grand procès lié aux grandes affaires de corruption qui ont secoué l’Algérie ces dernières années.
Au total, 19 personnes dont l’ex-P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et huit anciens directeurs exécutifs de l’entreprise sont poursuivies dans ce dossier. Quatre entreprises étrangères ayant bénéficié frauduleusement de marchés publics auprès de Sonatrach figurent parmi les accusés.
La salle d’audience est archicomble. Le P-DG de Sonatrach, Said Sahnoune est au tribunal. Des représentants des ambassades d’Italie et d’Allemagne sont présents.