Consommation : nouveaux produits, nouvelles habitudes

algérois

De nouvelles habitudes alimentaires et vestimentaires marquent le quotidien des algérois qui ne lésinent plus sur les moyens pour se faire plaisir. Les étales des marchés de la capitale sont à même de refléter le changement de comportements alimentaires.

Brocoli, tomates-cerises, entre autres sont bien exposées au marché Clauzel, dans le centre ville d’Alger. Des produits venus fraîchement des jardins d’agriculteurs algériens. Bien que les prix soient élevés, les clients sont nombreux.

Un kilogramme de brocoli est affiché à 400 dinars, le marchand vante les bienfaits de ce légume, qu’on a l’habitude de trouver uniquement dans les rayons des surgelés des magasins, pour séduire les clients. « Il a beaucoup de vertus. On en parle même à la télévision », dit-il avec un sourire. Plus loin sur les étales, une boite de tomates-cerises de 300 grammes est cédée à 200 dinars.

Les fruits exotiques tels que l’ananas, la mangue, le kiwi, les noix de coco et les avocats, sont également prisés peu importe qu’ils soient affichés à des prix pouvant atteindre les 1000 DA. « Les fruits exotiques sont très demandés ces dernières années », nous explique un vendeur de fruits.

Les marques ont du succès !

Les algériens payent de plus en plus cher leurs vêtements. Les marques internationales d’habillement et de chaussures foisonnent ces dernières années. Il n’y qu’à faire un tour dans les allées du centre commercial de Bab Ezzouar où une dizaine de grandes marques se sont installées.

Exemple : les deux boutiques de marque espagnoles « Zara » et « Mango » ne désemplissent pas malgré les prix hors de portée. Un chemisier, de l’une des marques, coûte pas moins de 3 000 DA.

Les magasins de chaussures ne sont pas en reste. Porter des baskets de marque est devenu presque une nécessité pour les jeunes. « Je préfère ne pas bien manger tout le mois et mettre une chaussure de marque », témoigne un jeune étudiant. À noter que la chaussure de marque la moins chère est estimée à 7 000 DA.

Le marché des cosmétiques

Autre marché lucratif, les produits de beauté pour femmes. Les marques internationales envahissent le marché. Le succès est au rendez-vous bien que les prix soient aussi élevés.

Pour un rouge à lèvre L’Oréal, il faut compter un minimum de 1 000 DA. « Les produits importés marchent très bien, on a même des ruptures de stock sur certains produits », nous dit une vendeuse dans une parfumerie au centre d’Alger.

Ces produits, notamment les crèmes antirides ont également envahi les pharmacies. Conscientes du potentiel, les marques rivalisent sur ce segment de marché. Antirides à base de produits d’origine végétale ou animale sont proposés, les tarifs sont variés mais loin d’être accessibles.

Les prix ne posent pas de problèmes pour les femmes qui veulent pendre soin d’elle. « Mon bien être passe avant tout », nous confie une dame la cinquantaine qui dit débourser environs 5 000 DA par mois en produits cosmétiques.


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