Le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah souhaite dialoguer avec l’opposition qui partage ses visions et ses positions. Le communiqué final sanctionnant la réunion du Conseil national arrête la position du parti par rapport aux différentes initiatives lancées sur la scène politique. Et sur ce point, il apparaît clair que le RND n’a nullement l’intention d’adhérer à la démarche du FFS qui prépare une Conférence du consensus national prévue en février. Bensalah précise que la réunion qu’il a eue avec le FFS « s’inscrit dans le cadre de sa volonté d’écouter et d’échanger les idées avec la classe politique sans aucun engagement, ni promesse d’avancer dans ce processus ».
Le chef des redresseurs remplacé
Pour le RND, il n’est pas question de remettre en cause le bilan de réformes engagées par le président de la République depuis son investiture à la tête du pays. « La ligne politique du RND est sans équivoque. Le parti s’est engagé en faveur du programme du président. Et sur ce plan beaucoup de choses ont été réalisées », lit-on dans la résolution politique. Le RND estime que le seul dialogue possible dans cette conjoncture doit concerner la révision de la Constitution appelant ainsi la classe politique à soutenir ce projet.
Le 27 octobre, TSA révélait que le RND et le FLN seraient absents à la Conférence du FFS. Bensalah avait déjà qualifié d’« irresponsable » la démarche de la CNLTD qui réclame des présidentielles anticipées.
Dans un autre chapitre et concernant la situation dans le parti, le Conseil national a approuvé la démission de Yahia Guidoum, chef de file du Mouvement de redressement qui a poussé Ahmed Ouyahia à quitter la présidence du parti. L’ancien ministre de la Santé a été remplacé par Berri Hakim. Et l’ancien Premier ministre a participé aux travaux du Conseil national, suscitant des interrogations parmi les présents.