Quand le FMI s’alarme de la situation de l’économie algérienne, la toile s’enflamme. Dans un contexte économique inquiétant, marqué par une chute continue du prix du pétrole, les prévisions du FMI sur l’Algérie ne passent pas inaperçues sur les réseaux sociaux. Des internautes s’inquiètent des conséquences de la chute du prix du pétrole sur l’économie nationale, d’autres proposent même des solutions.
De quelle économie on parle !
Sur Facebook, Rachida Rachida pense que la situation économique en Algérie est déjà assez alarmante : « Qu’est-ce qui peut nous arriver de plus grave ?!! Normal ». Lezoul Aghiles est du même avis. Dans son commentaire, il choisit de dénoncer les agissements des décideurs : « Tant mieux ouffff ! De toute façon l’argent dont on disposait ne servait à rien sauf aux décideurs, ça leurs permettait d’acheter la paix sociale et de garder le pouvoir ». Azad Zakarian pense la même chose : « En quoi le peuple algérien est concerné ? Il n’a jamais profité de quoi que ce soit. Dites-le aux dirigeants qui se remplissent les poches !!!!! » .
Sur Twitter, les internautes font preuve de dérision et d’humour face aux prévisions du FMI .
@TSAlgerie "Le #FMI s’inquiète pour l’économie algérienne" Mais quelle économie ?
— Karim Anis (@karim_anis) December 12, 2014
Pas d'économie, on a une grande pompe à essence, c'est tout ! RT FMI s’inquiète pour l’économie algérienne #Algérie http://t.co/EzOr7xGeZ5
— ali ouhachi (@djenad) December 12, 2014
Il faut passer à l’action :
Sur les réseaux sociaux, les internautes ne se contentent pas de critiquer, mais ils essaient d’apporter des solutions, en soulignant l’importance pour l’Algérie de ne plus être otage des hydrocarbures, et de penser à d’autres ressources. Sur Facebook Yahyou HM lance : « Il faut oublier le pétrole, et le gaz et penser à autre chose ». Pour Nazim Terbah, la solution est dans l’agriculture, selon lui « Il faut investir dès maintenant dans l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, tant qu’on a de l’argent et arrêter d’importer tout ce qu’on mange, ce n’est pas une question de peuple mais de politique ! »
Toujours sur Facebook John John propose une toute autre solution : « Il suffit de couper les robinets vers l’Ansej, l’Anem, le logement social, de réduire le budget de fonctionnement de l’État, rapatrier les milliards de dollars des oligarques tapissant l’occident. Enfin, il faut ultra libéraliser l’économie algérienne en la libérant de l’emprise de l’État ».
