Arrêté en février 2014, alors qu’il rentrait chez lui après une manifestation contre le gouvernement, Daniel Quintero, 21 ans, a été roué de coups, soumis à des actes d’intimidation et menacé de viol par des membres de la garde nationale vénézuélienne.
« Ils m’ont donné des coups de pied et des coups de poing au visage et dans les côtes, et des coups de crosse sur le front, a-t-il expliqué à Amnesty International. Ils faisaient la queue pour me frapper. L’un d’eux m’a fouetté l’épaule gauche avec une lanière en cuir. » Après l’avoir déshabillé, ne lui laissant que ses sous-vêtements, ses tortionnaires l’ont menotté et forcé à passer neuf heures plié en deux, les mains sur les chevilles. Au moindre mouvement, ils le frappaient.
Daniel a fait l’objet d’humiliations, d’insultes et de menaces à plusieurs reprises. À un moment donné, l’officier responsable lui a dit qu’ils allaient le brûler. « Il avait un bidon d’essence, des fils métalliques et des allumettes. Tous les soldats formaient un cercle autour de moi pendant qu’il m’administrait neuf coups de matraque. »
Demandez au Président venezuelien d’ouvrir une enquête exhaustive et indépendante sur les allégations de torture émises par Daniel, afin que les responsables présumés de ces agissements soient traduits en justice. SIGNEZ notre pétition http://amnestyalgerie.org/Agir-en-ligne/marathon-des-lettres-2014.html
