Le FFS répond aux critiques du RCD

Nebbou

Le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, est content du déroulement des rencontres sur le projet de conférence nationale du consensus initié par son parti. « Après 21 rencontres avec des partis politiques, associations et autres organisations de la Société civile et des droits de l’homme, nous sommes très satisfaits de l’écho reçu par notre initiative de reconstruction du consensus national qui n’a d’ailleurs rencontré jusque là aucune opposition frontale », a déclaré M. Nebbou ce samedi 8 novembre à Tizi Ouzou au cours d’une rencontre fédérale consacrée à la présentation de son projet politique. « Nous sommes encore dans la première phase mais les consultations sont jusque là très positives », a-t-il assuré.

Nebbou a, ensuite, expliqué les étapes de son initiative politique. « Après cette première étape au cours de laquelle il y aura une décantation politique, nous irons vers la deuxième phase qui vise à établir la matrice du consensus », a-t-il détaillé.

Poursuivant l’explication de la démarche du FFS, Mohamed Nebbou a ajouté : « c’est une feuille blanche à noircir tous ensemble que nous proposons à tous les acteurs du pays. Nous ne posons aucun préalable ». « Notre objectif est d’asseoir tout le monde à une même table, y compris le pouvoir qui est un élément de crise. La situation est tellement grave que nous avons tout le courage nécessaire pour aller de l’avant dans notre démarche que nous menons avec fierté », a-t-il dit.

Répondant aux critiques de la démarche de son parti notamment de la part du RCD, Djamel Bahloul, le chargé de l’animation politique a déclaré : « le FFS n’a jamais été et ne sera jamais une bouée de sauvetage pour le pouvoir mais pour l’Algérie. Nous sommes pour le changement mais un changement négocié et sans violence. Le FFS est toujours dans la cohérence, la continuité politique et l’esprit de la proclamation de sa création le 29 septembre 1963. Dans ce projet de reconstruction du consensus national, le FFS n’est pas un médiateur comme on le dit mais un facilitateur », a-t-il encore précisé.


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