Prévue ce mardi 21 octobre à 14 heures, la rencontre entre l’instance présidentielle du FFS et le secrétaire général du FLN a failli être annulée. Hier, Amar Saâdani a, en effet, menacé de ne pas recevoir la délégation du FFS.
La cause ? La programmation le même jour à 10 heures d’une rencontre entre la direction du FFS et le patron du RND, Abdelkader Bensalah, également président du Sénat.
Le patron de l’ancien parti unique, première force politique au Parlement, ne voulait pas passer après le RND, un parti avec lequel le FLN entretient des relations de plus en plus difficiles. Le FFS a préféré décaler sa rencontre avec le RND pour ne pas prendre le risque d’un clash avec le FLN.
Selon une source proche du FLN, Amar Saâdani soupçonnait une « manouvre de la part Bensalah ». « C’est un habitué de ce genre de manœuvres », affirme-t-elle. Au FLN, on estime que le parti est doublement légitime pour entamer les discussions avec le FFS, l’un des principaux partis d’opposition. « D’abord, c’est le FLN qui, le premier, a appelé à ce genre de dialogue avec l’opposition. Ensuite, le FLN est le premier parti en Algérie. Il n’a pas l’habitude d’être un suiveur ».