Mahfoud Kerbadj, président de la LFP : « L’affaire Bitam est entre les mains de la justice »

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Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj a réagi, ce mercredi 24 septembre, aux accusations de manipulation de l’arbitre algérien Mounir Bitam à l’occasion du Forum d’El Moudjahid. « L’affaire est entre les mains de la justice pour diffamation à l’encontre de ma personne », a déclaré Mahfoud Kerbadj.

L’arbitre algérien accuse le patron de la LFP de lui avoir demandé de désavantager l’équipe de la Jeunesse sportive de Kabylie. Mounir Bitam a surpris tout le monde, il y a quelques jours, en abandonnant le terrain en plein match qui opposait le CABBA et le WAT (ligue 2). Bitam a enlevé son maillot sous lequel était écrit : Kerbadj et Hammoum : une histoire d’un jeu manipulé ».

Le président de la LFP explique que Mounir Bitam n’a présenté aucune preuve solide de ses accusations lors de sa convocation par la commission d’enquête du ministère de la Jeunesse et des Sports. « Bitam a présenté un SMS émanant d’un tiers et dans lequel était écrit : « Réponds-moi ».

Par ailleurs, Kerbadj a expliqué que Mounir Bitam, qui ne s’est pas présenté devant la Commission fédérale des arbitres (CFA) pour une audition hier, a envoyé un mail dans lequel était écrit : « Je ne peux pas me présenter devant une commission présidée par mon adversaire qui est Khelil Hammoum ».

Mahfoud Kerbadj affirme qu’il ne connaît pas Bitam. « Il prétend avoir un contact personnel et direct avec moi, mais il n’y a pas de preuves. De plus, lors de la demi-finale de la Coupe d’Algérie (ndlr : le fameux match où la JSK affrontait Ain Fekroun), je n’étais même pas ici, j’étais en France dans le cadre d’une mission avec la Fédération française de football. »

« Bitam cherche le coup médiatique en m’accusant moi et Hammoum. C’est une cabale contre la Commission fédérale des arbitres car elle a à sa tête une personne qui n’a pas d’étiquette qui dérange », assure le patron de la LFP qui n’a pas hésité à qualifier l’arbitre de « marionnette ».


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