Comme nous l’avions annoncé lundi 15 septembre, Sid Ahmed Tibaoui a été désigné officiellement ce mercredi 17 septembre président par intérim du FCE pour une période de trois mois, lors de la réunion du Comité exécutif de l’association patronale. Il remplace Réda Hamiani, démissionnaire, qui a annoncé la nouvelle lors d’une conférence au siège du FCE à Alger.
Le désormais ancien patron des patrons a indiqué qu’il prendrait la direction du FCE international. « Je vais m’occuper de l’international », a assuré M. Hamiani.
Pour la Tripartite qui se tiendra jeudi 18 septembre, la délégation du FCE sera conduite par Brahim Benabdeslam et Salah Abdesmed. Le premier est président du Conseil d’orientation stratégique (COS) et le second vice-président du FCE.
Le nouveau président du FCE sera élu dans trois mois lors d’une assemblée générale prévue en décembre. « C’est une assemblée générale ordinaire (qui était prévue, NDLR). Elle sera élective », a indiqué M. Hamiani. Une commission chargée de l’élection sera installée à partir de la semaine prochaine, a précisé M. Tibaoui en formulant le vœu que cette élection se déroule dans la transparence.
Questionné sur l’éventualité qu’un FCE international voit le jour, M. Tibaoui a répondu : « Pourquoi pas ». « On discute de ce projet. Mais ce n’est pas facile, compte tenu de certaines questions dont celle du budget », a-t-il affirmé. Le désormais ex-président du FCE a évoqué une « demande pressante » formulée par « d’importants chefs d’entreprises et datant de plusieurs années pour qu’il y ait des relais en France, en Suisse, en Belgique et en Italie ».
« Pas de crise interne au FCE ! »
Au début, au milieu et à la fin de la conférence de presse, les deux intervenants ont voulu être rassurants sur le FCE. « Les choses se sont passées dans le calme. Vous voyez qu’il y a des membres du Comité exécutif qui sont présents. Et le président (Hamiani) a toujours des responsabilités », explique M. Tibaoui. Au FCE, « il n’y a pas de démission, pas d’implosion, pas de crise interne, pas de scission ! », a assuré encore Réda Hamiani. Pour lui, établir une comparaison entre sa démission et celle des autres chefs d’entreprises est « juste un rapprochement hasardeux ».
