Amar Saâdani a affirmé, ce mardi 16 septembre, que « le pays allait connaître des changements politiques importants ». Devant les députés de son parti, réunis à l’occasion du renouvellement des représentants du FLN aux structures de l’APN, M. Saâdani a appelé les militants à se mobiliser pour se préparer à cette nouvelle étape.
Selon le secrétaire général du FLN, la prochaine révision de la Constitution introduira « un nouveau style dans la gestion des affaires de l’État ». Concrètement, ajoute Saâdani, « le Président prévoit, dans la nouvelle Constitution, de concéder certaines de ses prérogatives au Parlement, à l’opposition et au gouvernement ». Un changement « souhaité par le Président et soutenu par le parti ».
Le texte de la nouvelle Constitution passera par le Parlement, a précisé le chef du FLN. « Le projet sera soumis à l’adoption des deux Chambres », a-t-il précisé avant de critiquer une nouvelle fois ceux qui appellent à la dissolution du Parlement.
Amar Saâdani a, une nouvelle fois, refusé d’évoquer le sort de Belkhadem. « C’est un non-événement. Belkhadem n’est rien, il ne faut pas accorder à la question plus d’importance qu’elle ne mérite ». Devant l’insistance de la presse, il a fini par lâcher : « Au FLN, il n’y a actuellement ni Belkhadem, ni Belayat ».