DIRECT. FLN : un Comité central sous haute tension

CC

- Meriem Belkhelifa, membre du CC : «  Saâdani nous rassure sur une meilleure représentativité de la femme ».

Des militants FLN remettent en cause la légitimité de la session du Comité central d’aujourd’hui. Qu’en pensez-vous ?

Ils ont tort. Parce que Saâdani a été bel et bien élu lors de la session du CC d’août 2013, selon les textes fondamentaux du parti. Et la session d’aujourd’hui n’est qu’une suite logique de celle de 2013. Ce qui veut dire qu’elle est légale et légitime.

Pensez-vous que la femme est bien représentée au sein du FLN ?

Non, pas du tout. La preuve: la présence d’une seule femme au bureau politique contre 15 hommes. C’est une situation qui n’est pas acceptée par les femmes militantes. Mais M. Saâdani a promis que dorénavant, les choses vont changer pour voir la femme plus amplement présente. En plus de la commission de préparation du congrès, nous allons peser de tout notre poids pour être au même pied d’égalité que les hommes au sein des structures du parti.

Comment avez-vous réagi au discours de Saâdani, promettant de régler le problème de la représentativité de la femme au FLN ?

C’est justement ce qui nous a rassuré et surtout quand il a promis que tout se fera à partir de la base. Il n’y aura plus de parachutage ni d’arrivistes, a promis M. Saâdani et ça nous réjouit énormément.

16h25. VIDÉO. Belayat à TSA : « Il n’y a qu’un seul FLN, celui présidé par Belkhadem ».

- 16h20. VIDÉO :  Abderrahmane Belayat à TSA : « On a élu un nouveau SG, Abdelaziz Belkhadem et il se comportera comme tel ».

15h45. Abass Mekhalif, membre du CC et soutien de Benflis : « Nous voulons une unification des rangs du FLN »

Vous faites partie des soutiens à la candidature de Benflis pour la présidentielle de 2014 et vous prenez part aujourd’hui au Comité central. Pourquoi?

Je suis un membre élu du Comité central. J’ai plus de 40 années de militantisme au sein du FLN. Et quand on m’a adressé une invitation pour prendre part au CC, je l’ai acceptée.

Cette session intervient à quelques mois du 10e congrès du FLN. Quel regard portez-vous sur ce rendez-vous extrêmement important dans la vie du parti ?

Nous souhaitons une véritable unification des rangs du parti. L’ensemble des militants sincères du parti prient Dieu pour une véritable unification des différentes factions qui composent notre formation politique. Et moi, je suis en faveur de tout ce qui peut se faire dans le but d’un rassemblement aussi large qu’il soit du FLN pour pouvoir bien entamer les préparatifs du prochain congrès. Nous souhaitons aborder cette échéance en rangs serrés.

Cette session du Comité central est-elle légale?

La légalité est acquise à travers la présence de la majorité des membres du CC. Et à partir du moment qu’il y a eu, aujourd’hui, la majorité dans la salle ayant abrité la rencontre, à mon sens, la session du CC est légale

– Djamel Ould Abbas, ancien ministre : « Il est exclu d’organiser une nouvelle élection »

Vos anciens collègues au bureau politique contestent la légitimité de Amar Saâdani et réclament l’élection d’un nouveau SG. Qu’en pensez-vous ?

Le 29 août 2013, 275 membres du Comité central étaient présents. Jusqu’au 28, il y avait cinq candidats au poste de secrétaire général. Quatre ont fini par se désister. Le lendemain, M. Saâdani était le seul candidat. Et dans les statuts du parti, quand il y a un seul candidat, on procède à une approbation à mains levées. S’il y avait quelqu’un d’autre, on aurait recourus aux urnes. Donc, pour moi, l’élection du 29 août est légitime, légale et conforme aux statuts du parti, et il est exclu d’organiser une nouvelle élection.

Belkhadem ambitionne de revenir à la tête du parti…

Je le déplore. Comme l’avait dit M. Saâdani, depuis 1962, plusieurs personnes se sont succédées au poste de SG du FLN, et personne parmi celles qui sont parties n’est revenu. Contester une élection légale et légitime ne relève pas du bon sens. Saâdani n’est pas venu avec des chars et des kalachnikovs. M. Belkhadem avait organisé (le 31 janvier 2013) un vote de confiance alors qu’il n’était pas obligé de le faire. Des membres du bureau politique, dont M. Belayat, lui avaient demandé de ne pas le faire. Il a pris l’initiative d’aller vers le vote de confiance. M. Saâdani avait d’ailleurs indiqué qu’il était passé chez lui deux mois avant qu’il ne présente sa candidature pour le poste de SG. Belkhadem lui avait dit qu’il le soutenait mais à condition d’enlever les quatre ministres du BP.

Pourquoi cherche-t-il à revenir ?

M. Saâdani a répondu à cette question. Quand on est responsable d’un parti comme le FLN, on a une force de mobilisation unique en Algérie pour notamment la présentielle.

Ne craignez-vous pas qu’il y ait plus de divisions au sein du parti ?

Ils sont minoritaires. Et Amar Saâdani est un vieux militant du parti. Dans la commission nationale de préparation du congrès, il a mis tous les membres du Comité central.

Y compris Belkhadem ?

Oui.

- 15h13. Prévue à 15h, la conférence de presse de Saâdani a été annulée. « Le SG a tout dit et il fera des déclarations le jeudi », selon les proches du secrétaire général.

– Boudjemaâ Haichour, ancien ministre : « Qui est légitime et  qui ne l’est pas ? »

Vous prenez part aujourd’hui à cette session du Comité central alors que vous faisiez partie du mouvement de contestation. Comment l’expliquez-vous ?

Quelle contestation ? J’étais dans une logique de rassemblement. Je n’ai jamais été dans une logique de division. Cette logique de rassemblement impose que le parti du FLN ne fasse pas toujours l’objet de déstabilisation. De ce fait, je considère que le moment des présidentielles est passé et que les membres du Comité central commencent à réfléchir sur le prochain congrès dans le cadre des options arrêtées par la direction du FLN.

Il y a des membres qui remettent en cause la légitimité du Comité central. Qu’en pensez-vous ?

Qui est légitime et qui ne l’est pas ?  Le FLN, compte tenu de sa majorité au sein des institutions de l’État et dans les assemblées élues, se doit être uni.

Selon vous, cette session du Comité central est-elle légitime ?

Le secrétaire général a annoncé que le quorum a été plus qu’atteint, les présents ont aussi approuvé l’ordre du jour donc, elle est tout à fait légitime

Pensez-vous qu’il y a des tentatives pour porter atteinte  au FLN ?

Non. Je ne pense pas. Je pense qu’il est juste question d’ambitions des uns et des autres. Le FLN qui a été de tout temps au cœur du système.

Comment voyez-vous la préparation du futur congrès ?

Nous allons tenir une réunion de la commission nationale de préparation du congrès. Nous allons travailler sur beaucoup de questions, notamment celles de la représentativité

Le congrès du FLN est-il porteur de perspectives d’avenir pour le pays ?

Évidemment. C’est un congrès qui sera porteur de messages forts pour l’avenir du pays.

– Mohamed Djemai, membre du CC à TSA : « Belkhadem voulait rentrer avec ces gardes du corps »

Comment évaluez-vous la réunion du Comité central qui s’est déroulée aujourd’hui sous haute tension ?

La première partie de la réunion s’est déroulée parfaitement, des membres importants du Comité central étaient présents. L’essentiel est que les quatre point à l’ordre du jour ont été votés et ce vote est un renouvellement de confiance au secrétaire général Amar Saâdani. C’est également un démenti à tout ce qui a été dit en marge de la rencontre et dans des cafés. Sur les 328 membres, 272 étaient présents, il y avait 11 procurations et 12 personnalités qui n’ont pas pu se déplacer à l’image de Mohamed Saleh Yahiaoui. Donc, on se pose la question : où sont les signataires dont ils parlent ?

Des membres du Comité central disent avoir été empêchés d’assister à la réunion…

Ce sont des gens qui voulaient faire des incidents. Belkhadem voulait rentrer avec ses gardes du corps. Est-ce que c’est logique ? Ce groupe adopte la politique consistant à croire qu’après eux, c’est le déluge. Mais cette politique ne mène nulle part. Ils sont hors la loi. Et on regrette qu’un ministre d’État, conseiller personnel du président de la République ayant assisté à des périodes importantes dans la vie du pays fasse du tort à sa personne et à sa place. C’est de l’égoïsme.

Ses partisans parlent de mafia politico-financière ?

Des mensonges. Un vaincu cherche toujours des raisons pour expliquer sa défaite. Donc, ils parlent de voleurs et tout. Et il n’y a pas une mafia politico-financière comme eux en Algérie. Si on se mettait à dire les vérités, on va détruire l’Algérie. Leurs pieds sont sur des sables mouvants et on sait ce qu’ils ne savent pas.

- 13h55. Amar Saâdani annonce une conférence de presse.

- 13h50. La déclaration politique est adoptée à l’unanimité.

- 13h45. Le CC salue les efforts de la diplomatie algérienne et ceux de l’ANP dans la protection des frontières du pays.

- 13h35. Un rapporteur fait lecture des lettres de soutien émanant des différentes mouhafadates du pays à Saâdani et à la direction du parti.

– 13h30. Reprise des travaux du Comité central.

Abdelaziz Ziari à TSA : « Nous remettons en cause la légalité du CC »

Pourquoi n’avez-vous pas pris part aux travaux du Comité central d’aujourd’hui?

Parce que ce ne sont pas des travaux qui se déroulent selon les règles du parti. Des membres du Comité central ont été empêchés de prendre part à ces travaux. Il est question de certains autres membres qui ont reçu des invitations mais qui ont été empêchés et d’autres non jugés par la commission de discipline mais qui n’ont pas pu accéder à la salle. Si l’objectif était de créer un déséquilibre artificiel à l’intérieur de la salle en faveur d’une direction contestée et illégitime, ça n’a aucun intérêt d’y participer.

Vous parlez d’illégalité, mais le ministère de l’Intérieur a reconnu le Comité central du 29 août dernier qui a vu l’élection de Saâdani à la tête du FLN. De quelle légalité parlez-vous?

L’affaire est toujours devant la justice et le Conseil d’État a qualifié cette réunion d’illégale.

Mais le Conseil d’État a reconnu la décision du tribunal administratif en août 2013 de légalité de la démarche de Saâdani…

Non. Lisez bien la décision du Conseil d’État, il n’a rien reconnu. Il y a eu l’intervention d’éléments anormaux dans cette réunion et c’est pour cela que nous continuons à remettre en cause le CC d’aujourd’hui et celui de 2013.

Comment expliquez-vous l’autorisation donnée par la wilaya d’Alger à Saâdani pour tenir la rencontre d’aujourd’hui ?

Il faut savoir que nous nous ne reconnaissons pas cette direction et nous la remettons en cause encore et toujours.

- 12h10. La reprise des travaux du Comité central est annoncée pour 13 heures. En compagnie de Haroubia, Ziari et d’anciens membres du CC, Belkhadem a quitté la salle. « Mais il va revenir » précise à TSA Dadouaa Layachi, ancien président du groupe parlementaire du FLN, aujourd’hui contestataire de Saâdani.

Amar Saadani à  TSA : « Aujourd’hui, j’ai crevé l’abcès »

Vous avez dénoncé l’attitude de Belkhadem, publiquement en le nommant. Pourquoi ? 

Aujourd’hui, j’ai crevé l’abcès en parlant publiquement de ce qui pose problème au sein du parti. Et ceci pour permettre au FLN d’aller de l’avant et de dépasser des situations intenables.

Vous avez appelé au retour de la légitimité…

La légitimité existe au FLN et vous pouvez le vérifier avec les membres du Comité central. Il faut voir la réalité. Le Comité central est là et il n’est pas ailleurs, en dehors de cette enceinte. Et ceux qui sont avec Belkhadem ne sont pas membres du Comité central à part quelque uns. Mais la majorité est là et ils ont décidé de prendre part aux travaux.

Comment allez-vous préparer le congrès ?

Nous irons solidaires pour préparer le congrès qu’on veut rassembler. Personne ne sera exclu. Le tout FLN sera présent et tout le monde s’exprimera, mais dans le cadre de la légalité. Notre parti ne peut pas fonctionner selon les humeurs de ceux qui ont des ambitions et qui les expriment en dehors du cadre légal. Celui qui veut être candidat, qu’il vienne s’exprimer dans les instances légales du parti.

- 11h23. La séance est levée.

- 11h22. Saâdani : « Il y a des ministres qui ont occupé des postes pendant 12 ans et quand ils ont été démis, ils se sont rebellés contre le parti. Le temps du monopole est fini ».

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– 11h20. Saâdani : « De simples militants portent le parti et des ministres pendant 20 ans l’insultent ! Il faut instaurer une véritable éthique pour faire du FLN un grand parti ».

11h15. Saâdani s’adresse à ses adversaires : « Que veulent-ils ? Ils veulent porter la candidature de Belkhadem à la présidence de la République ? Qu’ils le fassent dans la légalité ».

11h13. Saâdani : « C’est Belkhadem qui a mis en place le règlement interne du parti qui stipule que le SG est élu pour 5 ans, ce n’est pas moi. C’est lui qui a fait ce Comité central ».

- 11h10. Saâdani répond à Belkhadem : « J’aurais souhaité voir la présence ici de Belakhadem. La première personne que j’ai rencontrée après son éviction, c’est Belkhadem. Je suis allé le voir pour lui dire que je vais me porter candidat au SG du FLN et il m’a dit : je suis avec toi. Mais il a dit : je ne te pardonnerai pas si tu laisses en place les ministres ».

- 11h09. « Je n’ai jamais exclu personne. Mais ils ont refusé de se conformer au règlement intérieur ».

11h08. Saadani : « Je n’ai aucun problème avec personne. Des débats dans les cafés et les restaurants, ce n’est pas normal. Si une personne veut se porter candidate, qu’elle le fasse ».

11h06. Saâdani : « Nous demandons aux contestataires de venir s’exprimer dans les instances légales et on n’acceptera pas des dérives »

11h04. Saâdani : « Personne ne sera exclu de la commission de préparation du congrès que celui qui s’exclue lui même ». « Nous préparerons le congrès en toute transparence. Il n’est pas de notre intérêt d’exclure, mais nous sommes responsables de protéger le parti ».

– 10h00. Saâdani reprend la parole et propose des candidatures à la commission politique mise en place par le CC.

10h58. Belkhadem et des contestataires dont Belayat, Ziari et Tou sont à l’extérieur de la salle. Il déclare ne pas reconnaître cette réunion.

10h55. Des membres du CC commencent à quitter la salle : « Les choses ont été dites, Saâdani a la caution du CC », affirme un membre de cette instance pour exprimer l’échec de la tentative de Belkhadem d’imposer un nouvel ordre du jour.

10h47. Fin du discours de Saâdani.

10h45. Saâdani : « Nos préoccupations des problèmes internes du parti ne doivent pas nous faire oublier les problèmes régionaux ».

10h44. Saâdani : « Mais il faut que la minorité accepte la position de la majorité. Vous serez bien d’accord pour dire que la crise qu’a vécue le parti était un obstacle. C’est pour ça que ma priorité est d’unir le parti ».

10h43. Saâdani : « Nous voulons élargir la base du parti. Et notre véritable défi est d’ouvrir la porte aux compétences du parti et mobiliser vers le FLN la majorité silencieuse, les jeunes et la femme ».

10h42. Saâdani : « La session du CC est légale et ceux qui veulent tromper les gens et faire revenir le FLN à la crise et aux conflits, nous leur disons : non ».

10h42. Saâdani : « La révision de la Constitution que nous voulons, c’est pour permettre au pays d’être à l’abri des dérives et secousses et consacrer une véritable démocratie et un État d’institutions, améliorer notre économie, soutenir les droits de l’Homme et consacrer le droit du parti vainqueur lors des élections ».

- 10h39. Un grand salut à l’ANP qui se conforme à ses missions constitutionnelles. Tout notre soutien va à l’ANP pour son refus absolu de se laisser entraîner dans les dédales de la politique.

10h37. Les référents idéologiques au FLN et à l’ANP, c’est l’unité et la stabilité du pays, un État moderne avec une justice indépendante. Le FLN continuera à soutenir le Président pour un véritable État de droit, un État où la Constitution est souveraine, où les citoyens sont égaux quelles que soient leurs opinions.

10h35. Saâdani : « Il est impératif de moderniser le parti. La préparation du congrès est un événement politique majeur pour mettre le parti sur les rails. Cette session se tient dans un contexte de réussite de notre candidat pour les présidentielles. Ovations et youyous.

10h30. Saâdani : « Je regrette ce qui se passe maintenant au FLN. Des comportements qui portent atteinte à la réputation du parti. Il est nécessaire de vous rappeler les principaux objectifs pour moderniser le parti avec les défis de la prochaine période, c’est la session de préparation de notre congrès ».

- 10h23. Le quorum est réuni, a dit saâdani.

- 10h23. L’ordre du jour du CC a été validé par les membres à mains levées. Le bureau de la session aussi.

10h22. Le service d’ordre mis en place par les organisateurs du CC est rigoureux et ne laisse rien au hasard.

- 10h20. Des partisans de Benflis, dont Abass Mekhalif, sont dans la salle pour assister à la réunion.

- 10h17. Après l’hymne national, Saâdani annonce le début des travaux.

10h16. Un silence religieux dans la salle des conférences qui contraste grandement avec le brouhaha de la réception abritant les contestataires.

- 10h15. Mohamed Djemiaâ : « Je défie quiconque prétendre avoir été empêché d’entrer dans la salle. Belkhadem voulait rentrer avec des membres exclus et des membres de son protocole ». 

- 10h15. Amar Saâdani entre dans la salle.

- 10h05. Malgré les protestations des contestataires à l’extérieur, une ambiance sereine règne à la salle des conférences devant abriter les travaux du Comité central.

- 10h00. Les travaux  du Comité central n’ont pas encore débuté.

- 09h50. Empêché de prendre part au Comité central, Abderrahmane Belayat rejoint la réception de l’hôtel pour dénoncer « une violation du règlement intérieur du parti ». « Nous n’allons pas en rester là », menace Belayat.

Le Comité central du FLN, qui s’ouvre aujourd’hui à l’hôtel El Aurassi d’Alger s’annonce tendu. Peu après 9 heures, les contestataires dont Belkhadem, Belayat, Tou, Ziari, interdits de Comité central, tentent de pénétrer en force à l’intérieur de la salle où doit se tenir la réunion. Mais ils sont empêchés par les organisateurs. « Ils nous ont fermé la porte d’entrée. C’est une scène affligeante. Des membres qui ont des badges n’ont pas pu pénétrer dans la salle », dénonce Abdelaziz Belkhadem dans une déclaration à TSA.

Puis, furieux, l’ancien secrétaire général quitte les lieux et se dirige vers la réception d’El Aurassi où sont délivrés les badges pour les journalistes pour faire une déclaration : « C’est honteux et immoral d’empêcher les membres du Comité centrale d’entrer dans la salle ».

Accompagné d’un groupe de militants qui scandent « Essandouk (l’urne) », Belkhadem dit ne pas comprendre l’attitude des organisateurs.

Arrivé en compagnie de Belayat, Ziari et d’autres contestataires, Belkhadem n’a pas pu accéder au Salon rose, où sont délivrés les badges pour les membres du Comité central. Brandissant son invitation à prendre part au Comité, Belkhadem dénonce : « Ce n’est pas normal ce qui se passe ». « C’est honteux de recourir à ce genre de procédés pour violer la volonté des membres du Comité central », a regretté M. Belkhadem. « Faire rentrer qui on veut et empêcher qui on veut est une attitude non démocratique », ajoute Belkhadem qui s’adresse toujours à la presse.  « Cette attitude n’honore pas le parti et souille sa réputation », affirme-t-il encore.


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