Le monde célèbre aujourd’hui la Journée de la liberté d’expression et de presse. Sur les réseaux sociaux, les internautes dont des journalistes font un constat sur la situation actuelle de ces libertés en Algérie. Beaucoup d’entre eux partagent l’idée que la liberté d’expression et de presse n’existe pas en Algérie. « Il y a la liberté d’expression en Algérie ? » s’interroge Safia sur Facebook. Pour Chaoui Man, « être libre c’est pouvoir dire non. Malheureusement, ce n’est pas le cas en Algérie ». Faty souligne, sur le même réseau social, que le gouvernement qui ne cesse de promettre de garantir les libertés doit commencer par « libérer les manifestants ».
#LibertéDexpression en #Algérie: il y'a des lignes rouges, mais la palette est large pour ceux qui savent s'exprimer.
— ali ouhachi (@djenad) 3 Mai 2014
Cali tente de donner une définition de la liberté d’expression. « La liberté d’expression ne se limite pas seulement aux organes de presse. Elle est l’essence même de toute démocratie qui fait que tout individu peut parler et critiquer même négativement sans aucune entrave ni contrainte d’aucune sorte », écrit-il sur Facebook. La directrice du journal El Fadjr, Hadda Hazem, estime sur Facebook que « la journée mondiale de la liberté d’expression n’est pas une occasion à fêter mais un jour de revendications pour réaliser le maximum d’acquis ».
Sur la toile un vibrant hommage a été rendu aux journalistes tués durant la décennie noire. « Hommage à nos martyrs de la plume », note Yacine sur Facebook. « C’est aussi une journée de mémoire pour ceux et celles qui sont tombés sous les balles assassines du terrorisme parce qu’ils ont préféré de dire et mourir », ajoute Raouf. Plusieurs internautes ont repris la citation du défunt journaliste, Tahar Djaout : « Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors parle et meurs! »