La participation de l’Algérie au défilé du 14 juillet à Paris divise sur les réseaux sociaux

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L’Algérie prendra part, pour la première fois, au défilé du 14 juillet à Paris. Sur les réseaux sociaux, les internautes affichent des avis différents sur sa participation. « Une honte », « une catastrophe », « une trahison » ou encore « une mascarade » : c’est avec des mots durs que beaucoup d’internautes expriment leur opposition à la participation de l’Algérie à la fête nationale française.

Farouk pense que si l’Algérie accepte l’invitation, « ça sera une déception pour le peuple ». « Et si nos soldats reçoivent des tomates le long des Champs-Élysées de la part de l’extrême droite ? » appréhende Hamou sur Facebook. Bien que « les choses ont changé », Besma ne voit pas « la nécessité de notre présence lors de ce défilé ».

Sur Facebook et Twitter, les internautes remarquent que l’Armée algérienne n’a pas défilé le 5 juillet à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Algérie. « On n’a vu aucun signe de festivités à l’occasion de la fête de notre indépendance alors qu’ils vont fêter le 14 juillet avec les Français ! C’est quoi ce délire ?! » réagit Houssine.

D’autres facebookers, comme Izem, se demandent : « À quand un défilé de soldats français au défilé du 5 juillet à Alger ? »

« Pourquoi cette haine… »

Un nombre non négligeable d’internautes algériens ne sont pas contre l’idée de la participation de l’ANP au défilé du 14 juillet. « Les militaires qui défileront n’ont pas connu la guerre. Paris a besoin d’Alger dans la lutte commune contre le terrorisme », souligne Hakim sur Facebook. « Pourquoi toute cette haine entre l’Algérie et la France ? Le passé est passé, il faut penser à l’avenir. Et puis votre avis ne changera rien, ils ont pris la décision de participer », indique Zoubir. Ali Ouhachi pense sur Twitter que « la participation de l’armée algérienne au défilé du #14 Juillet, un début pour une fraternisation entre les patriotes de #France et #Algérie ».

Les internautes français appellent, quant à eux, sur les réseaux sociaux et à travers des pétitions à huer  non seulement les militaires algériens, mais aussi le président Hollande.


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