Dimanche 6 avril, 15e jour de campagne électorale
À Sidi Bel Abbès, Ali Fawzi Rebaïne a dénoncé les incidents de Bejaïa qui ont empêché Abdelmalek Sellal, directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika, de tenir son meeting dans cette ville. Il a condamné, cependant, l’utilisation des moyens de l’État pour la campagne du candidat Bouteflika. Il a apporté son soutien aux journalistes qui ont été « tabassés » à Bejaïa
Moussa Touati était à Tipasa d’où il a prôné la préservation des ressources halieutiques. En considérant que la pêche est un moyen de créer de l’emploi et de résorber le chômage de la région, il a critiqué les usines de dessalement d’eau de mer qui portent préjudice à la ressource par leurs rejets salins.
Abdelmalek Sellal était à Tizi-Ouzou. Il a réaffirmé la volonté du candidat Abdelaziz Bouteflika de promouvoir la langue Tamazight. Il promet que le programme du candidat Bouteflika prévoit des projets de développement, notamment dans le tourisme et l’industrie.
Ali Benflis était à In Salah. Le candidat indépendant préconise un « plan marshall pour le développement de la région ». Il s’agira d’un plan destiné à éliminer les différences régionales et à consacrer le droit à la citoyenneté. Pour cela, le candidat promet de s’appuyer sur un nouveau découpage administratif.
Abdelaziz Belaïd était à Laghouat. Il a promis aux jeunes de la région la création d’emploi et appelé le peuple algérien à voter en masse pour son programme et ses idées.
Louisa Hanoune était à Tlemcen d’où elle s’est exprimée sur le dossier des disparus durant la décennie noire. Elle considère que la Réconciliation nationale n’a pas été achevée dès lors où l’on ne tient pas compte du passé et que l’on ne communique pas sur ces événements. Elle est également revenue sur les événements d’octobre 1988 durant lesquels 500 jeunes avaient perdu la vie
