L’écrivain et ex-candidat à la présidentielle, Yasmina Khadra, s’est exprimé sur la situation en Algérie dans une interview accordée au Journal du dimanche à l’occasion de la sortie de son prochain roman.
Si certains internautes trouvent les propos de l’écrivain vrais, d’autres doutent de sa sincérité. « Qu’on l’aime ou pas, ce qu’il dit est une triste vérité », note Farah sur Facebook. « Les vérités font mal », fait remarquer Abdelkader. Sur Twitter, le journaliste Fayçal Métaoui rappelle que Yasmina Khadra est « un salarié au Centre culturel algérien à Paris ». « Cela ne l’empêche pas de s’attaquer au régime ! », souligne-t-il. Rym pense que Khadra a agi de la sorte « histoire de nous faire croire qu’il existe encore un semblant de démocratie en Algérie ». Djamel se montre méfiant à l’égard de Yasmina Khadra sur Facebook et note : « Il ne m’inspire pas confiance, tête typique d’un agent du DRS».
Hamrouche oublie le peuple
Autre évènement commenté sur les réseaux sociaux : la nouvelle sortie de Mouloud Hamrouche. L’ex-chef du gouvernement a appelé, ce dimanche 30 mars à Alger, Toufik, Bouteflika et Gaïd Salah à sortir le pays de la crise. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont remarqué l’absence du peuple dans les solutions proposées par Hamrouche.
« Non monsieur Hamrouche, le seul qui a la solution, c’est le peuple lui-même. On n’est jamais mieux servi que par soi-même », note Arezki sur Facebook. « Le peuple n’a jamais eu la parole dans ce bled », ajoute Mino. Fayçal apprécie le fait que Hamrouche ait avoué que le peuple n’a pas de parole en Algérie. « Donc, le peuple n’a aucune parole là-dedans ! Au moins toi, tu le dis clairement ! », souligne-t-il.
Fethi, en revanche, pense que Hamrouche a ciblé les bons décideurs. « Parole d’un sage et d’un fin politicien. Il parle aux vrais décideurs », a-t-il commenté sur Facebook. Bouras se demande carrément sur Twitter si Hamrouche veut « retourner à 1989 pour réhabiliter le Fis ».
