Les Etats-Unis refusent d’extrader Anwar Haddam vers l’Algérie  

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L’ancien dirigeant du FIS Anwar Haddam ne sera pas extradé vers l’Algérie. « Le juge de l’immigration aux Etats-Unis a décidé, jeudi 29 janvier, de ne pas m’extrader vers l’Algérie confirmant une décision de la Cour fédérale », affirme le chef de la délégation extérieure du FIS dissout dans un communiqué. La décision des Etats-Unis « intervient après plus de deux décennies de souffrance depuis le dépôt de ma demande d’asile politique », poursuit-il.

Anwar Haddam affirme qu’il avait été arrêté en 1996 aux Etats-Unis « en l’absence de preuves », avant d’être libéré en 2000 et mis en résidence surveillée jusqu’à maintenant. « Alors que j’étais sur le point d’obtenir mon droit à l’asile politique, des parties ont saisi les événements du 11 septembre 2001, pour demander mon extradition vers l’Algérie », avance-t-il.

Cet ancien cadre du FIS dissout rappelle aussi qu’il avait signé la charte pour la paix et la réconciliation nationale à l’ambassade d’Algérie à Washington le 25 août 2006. « Mes activités strictement politiques consistaient à faire de l’opposition politique contre l’arrêt du processus électoral, le 11 janvier 1992 et le soutien politique au principe du droit du peuple algérien de défendre ses institutions élues », poursuit-il.

Haddam veut rentrer en Algérie

Anwar Haddam affirme que rien ne l’empêche de bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. « Je n’ai commis aucun massacre collectif, de viol ou d’utilisation d’explosifs dans les lieux publics et je n’ai pas incité les autres à le faire », dit-il avant d’évoquer son désir de retourner en Algérie « volontairement ». Un retour dans le cadre de la loi pour la réconciliation nationale et bénéficiant de tous ses « droits civiques et politiques garantis par les lois de la République algérienne à tous ses citoyens », selon lui.

En 2011, Anwar Haddam avait nié « avoir revendiqué » des attentats en Algérie, notamment celui contre le commissariat central d’Alger au boulevard Amirouche en 1995.


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