Abdeslam Bouchouareb, a qualifié Louiza Hanoune, patronne du Parti des travailleurs (PT), et Smain Kouadria, député du parti de « clowns politiques ». Le ministre de l’Industrie répondait, ce mardi 17 mars, aux accusations du parti à son encontre.
Lors d’une conférence de presse, M. Bouchouareb a qualifié les attaques du PT de « mensonges et manipulation ». Le ministre a tenu a expliqué que le conflit avec Louiza Hanoune n’est pas personnel. « Je n’ai rien contre Louiza Hanoune. J’étais également trotskiste lorsque j’étais étudiant».
« Ils veulent maintenir l’immobilisme »
Je n’ai pas répondu à ces attaques, car je me pose la question, à qui répondre ? A la personne envoyée ? A celui qui l’a envoyé ? », a expliqué le ministre sans vouloir donner plus d’explications. « Ces gens-là veulent maintenir l’immobilisme », a accusé le ministre. Il a estimé que les critiques émises à son égard par le parti politique, visent à « entraver son plan de développement du secteur de l’industrie ».
Hier, le député du PT, Smain Kouadria, a accusé le ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb d’avoir bradé l’entreprise publique des Cycles et des Motocycles et Applications (CYCMA).
Bouchouareb contredit Kouadria
Faux, selon le ministre. M. Bouchouareb va plus loin : « Je les mets au défi de me ramener une entreprise dont j’ai ouvert le capital à quelqu’un », a répondu M. Bouchouareb. Il explique que SYCMA allait être dissoute, « mais le Premier ministre et le gouvernement ont mis en place un programme de développement et de financement pour la sauver ».
Ce que confirme le directeur de l’entreprise « Il y a eu un partenaire privé qui a émis une manifestation d’intérêt pour essayer de faire un partenariat à l’avenir avec SYCMA. Ce dossier a été examiné et les premiers éléments ont démontré que les choses ne sont pas encore mûres », a-t-il dit.
Le partenariat privé-public est un acte majeur de la politique du gouvernement, a expliqué le ministre. « Ce matin j’ai reçu une instruction du Premier ministre dans laquelle il encadre l’opération d’ouverture du capitale. Quand on commencera à ouvrir le capital (des entreprises), on le fera sans le cacher», a-t-il ajouté.
