Nouvel accord de cessez-le-feu au nord Mali

mali alger

Après des mois de négociations, toutes les parties engagées dans le règlement du conflit au Nord Mali ont signé un accord réaffirmant le cessez-le-feu, ce jeudi 19 février à Alger.

La déclaration des parties au Processus d’Alger s’est fait en présence notamment de Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères (MAE), de son homologue malien, du représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies et du chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Hamdi Mongi. D’autres représentants de plusieurs pays, ainsi que ceux de l’Union Européenne et de l’Union africaine, étaient également présents.

Fin totale des hostilités

Le processus d’Alger prévoit à travers cet accord plusieurs points à appliquer immédiatement. Six mesures ont été approuvées : l’arrêt de toute violence, le respect des accords signés, la mise en place de mécanismes pour protéger la population civile et stopper toute hostilité de quelconque groupe. La participation à la CTMS (Commission technique mixte de sécurité), la libération des détenus et enfin la poursuite des négociations dans le cadre du Processus d’Alger.

Ramtane Lamamra a estimé qu’il s’agissait d’« une avancée sur la consolidation du cessez-le-feu sur le terrain », décidé le 23 mai 2014. Et une consolidation de la déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet 2014.

Ce nouvel accord représente cette fois-ci « un engagement de toutes les parties à éviter tout acte, tout propos, de nature à détériorer la paix sur le terrain », a rappelé Lamamra.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici