Mort d’Albert Ebossé. La polémique se poursuit

Ebosse-790x347

Dans un communiqué publié ce dimanche 28 décembre, le médecin camerounais, André Moune accuse les autorités algériennes de négliger la mort d’Albert Ebossé. « Nous savons aujourd’hui que nos deux sensibilités face aux morts sont différentes. Chez vous, le mort devenu poussière est jeté rapidement; chez nous non. »

L’auteur de la deuxième autopsie effectuée sur le corps de l’ex-attaquant de la JSK rejette la thèse de l’accident défendue par les autorités algériennes, et maintient la théorie d’homicide d’après les résultats de son rapport. « Comment croire qu’une tuile ou ardoise jetée des tribunes puisse causer des dommages en même temps : sur l’épaule gauche, le haut de la poitrine, le sommet du crâne et les vertèbres cervicales ? », s’interroge le médecin camerounais.

Dans un entretien publié dans le quotidien El Watan du 25 décembre, le docteur Brahim Boulassel, chef du service de médecine légale du CHU de Tizi Ouzou, avait indiqué : « Le parquet de Tizi Ouzou fera connaître bientôt son verdict (…) l’autopsie de feu Ebossé a été réalisée dans de très bonnes conditions. Les causes et les circonstances du décès sont connues, les enquêtes administratives, judiciaires et médico-légales, expertises thanatologiques (autopsies) sont bien conduites et concluantes. Le rapport d’expertise, conformément à la réquisition du procureur, rédigé en équipe, clair, explicite illustré par des photographies affirmant la nature, les causes de la mort et ceci sous le contrôle du professeur chef de service ».


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici